Victime d’une décision jugée trop sévère à travers sa radiation de l’effectif de la police nationale, l’ex-sergent FadialaMaïga brise le silence et accuse le DGA Contrôleur général de police Mamadou Z. Sidibé d’être l’instigateur de toutes les manigances au sein de cette corporation.
Depuis un certain temps, dit-il le Directeur général adjoint, Contrôleur général Mamadou Z. Sidibé file du mauvais coton. Cela, après avoir réussi à planter la graine de la division au sein des policiers à travers la mise en place d’un syndicat fantôme qui lui obéit comme un demi-dieu.
Ex-syndicaliste, il n’a pu offrir à la police son statut a indiqué FadialaMaïga. Et de poursuivre qu’aujourd’hui il ne viserait que le poste de Directeur Général de la police. Le premier responsable ne maitrisant rien, il lui jette des peaux de banane sous les pieds.
A travers certains de ses actes et propos, l’on se rend compte que le problème de la police n’est ni le DG, ni le Ministre, mais le DGA Contrôleur général Mamadou Z. Sidibé. Chaque fois, il invente des dossiers qu’il donne à certains policiers à travers «son syndicat».
L’on se rappelle, le lundi 22 Janvier 2018, les différents syndicats avaient organisé une conférence avec trois points inscrits à l’ordre du jour : l’accélération du processus d’adoption ; la relecture du décret N° 08-351/PRM du 26 juillet 2008 et la réintégration sans délai des policiers radiés de 2012 à nos jours.
«Le syndicat absent à cette rencontre était celui acquis à la cause du DGA. Il a refusé de participer à la dite rencontre qui réunissait le SYNIPOL¬, SPN (CSTM) SYNAPOL. Et pourtant, il s’agissait d’une question de survie de la police et de défense des intérêts de ses membres».
«Dans la lutte étant commune, tous les syndicats de la police doivent se donner la main afin de parvenir aux résultats escomptés. Elle est noble, dans la mesure où elle permettra d’améliorer les conditions de vie de tous.
Selon toute évidence, il apparait aujourd’hui que la police n’est pas protégée par son propre statut. Si oui, comment comprendre que des criminels soient pardonnés au Mali (Wadousène), et pas des policiers radiés ? D’ailleurs, les motifs invoqués pour leur radiation sont fallacieux d’où la nécessité de leur réintégration au risque de grossir le lot des délinquants.
Aussi, que les policiers ne soient pas traités sur le même pied d’égalité que les soldats alors qu’ils accomplissent la même mission.
Certes des avancées significatives ont été faites, mais le chemin reste encore long. Quand on sait que la police nationale demeure un service confronté à d’énormes difficultés et qui peine à retrouver ses lettres de noblesses.
La révélation