Alors que les efforts des autorités se focalisent sur la restauration de l’autorité de l’État sur l’étendue du territoire national, des syndicats des administrateurs civils et du ministère de l’Administration territoriale appellent leurs militants (préfets et sous-préfets) déployés dans les localités du centre à se replier vers des zones de sécurité. Cette décision vue comme un abandon des populations par les autorités est diversement appréciée par les internautes. L’on estime que si elle était respectée, contribuera, à coup sûr, à ouvrir d’autres couloirs aux terroristes, la nature ayant horreur du vide. Votre facebookan du jour !
Moussa Guindo : Ils ont contribué à élire Ibk et aujourd’hui, l’Etat les abandonne, où est l’armée malienne ?
Modibo Yattassaye : Un pas en avant, deux pas en arrière. On demande la présence de l’administration dans ces zones pour aller vers la stabilité et aujourd’hui on demande aux administrateurs de quitter pour venir se mettre à l’abri à Mopti. L’état est donc incapable jusqu’à ce point d’assurer leur sécurité ? Les administrateurs s’en vont et les administrés vont être abandonnés à leur sort ?
Nous sommes dans quel pays ? Il est entendu qu’avec l’installation progressive de l’administration dans les zones d’insécurité, on peut aboutir à une stabilité. Si le gouvernement cautionne le déplacement des administrateurs vers Mopti, sincèrement tout le peuple malien doit se sentir abandonné. Sachez que si vous êtes tranquilles à Bamako, le MALI ne se limite pas à Bamako. Tous ceux qui vivent à Bamako sont venus de quelque part.
J’aime beaucoup le Président IBK, mais j’ai l’impression que tout lui échappe sur la gestion du pays. Il faut qu’il se remette en cause.
Que DIEU bénisse le MALI !
Bbacus : Heureusement qu’il y a peu de Préfets et de sous-préfets civils. Il faut en profiter pour les remplacer par des militaires et c’est tout. N’oublions pas que personne ne viendra se sacrifier pour ce pays à notre place. Les gouvernements et les présidents passent, le Mali reste et demeurera.
Simbo : Pas un second carnage sur les administrateurs comme ce fut le cas à Kidal. Alors, repliez-vous tactiquement en attendant le désarmement. C’est un appel à la responsabilité de l’État.
BOUREIMA BOUKARY GUINDO : Monsieur le Président et son Premier ministre, ceci est la preuve fatale du manque de confiance de votre peuple par rapport à vos propos de désarmer les milices. C’est pourquoi ces syndicats essayent de protéger leurs militants par un retrait des zones supposées dangereuses. Seulement, le danger est partout au Mali. Je pense pour une bonne résolution de cette crise, qu’il faut impliquer davantage les ethnies majoritaires au centre avec leurs associations respectives et élargies aux chefs de village et chefs des différentes milices avec une garantie sans faille de leurs protections avant, pendant et après la rencontre dans un débat franc sans détour et on aura une base sur laquelle on peut faire une rencontre par commune avec les ressortissants de ces dites communes à Bamako (Dogon et Peuls) pour un pardon, ou plutôt une sensibilisation sur les bienfaits du retour de la paix merci.
Info Matin