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Face à la montée de tarifs de transports Bamako Gao : La population de Gao monte au créneau et en appelle aux autorités

Hier dimanche, plusieurs dizaines d’habitants de la ville de Gao se sont révoltés contre les différentes compagnies de transports reliant le trajet Bamako-Gao. Pour cause, depuis peu, de 15.000 FCFA, les compagnies de transport ont décidé, en raison de l’état exécrable de la route, de rehausser à 25.000 FCFA le prix du transport sur le trajet reliant le nord du Mali à son sud.

bus Bani transport

Bamako- 5/10/2015- Pour les habitants de Gao, aucun car de transports en commun ne sortira et n’entrera tant que les patrons des différentes compagnies ne renvoient pas à la baisse les prix du transport. Au cours de la marche pacifique qu’ils ont tenu, les habitants de la ville des Askias en appellent aux autorités afin qu’elles s’impliquent pour trouver une solution heureuse à ce problème.

Du côté des transporteurs, la consigne est formelle et restera en vigueur tant que l’Etat ne songe pas à revoir l’état des routes.

« Il suffit que je fasse un voyage aller-retour Bamako-Gao-Gao-Bamako pour que je revienne avec un véhicule nécessitant des réparations, commente un conducteur. Au-delà de nos pneus qui s’usent inexorablement, nous nous exposons à tous les dangers dans cette zone d’insécurité où il nous faut rouler vite pour la sécurité des passagers », « mais comment rouler sans route ?, s’interroge-t-il.»

En tout cas, tous les transporteurs sur le trajet contactés par maliweb.net ont signifié leur préférence d’abandonner le trajet si l’Etat ne revoient pas l’état de la route.

Si à Gao c’est plus de 40% de l’ancien tarif qui est ajouté, pour ceux qui vont à Douentza, ils sont obligés de payer 15.000 FCFA contre 10.000 FCFA il y a un mois. En clair, de Bamako à Sevaré, le tarif n’a pas varié. Mais il suffit d’aller au-delà de Sevaré pour Douentza, Hombori, Boni, Gossi et Gao pour subir le fouet de l’augmentation. Et en vérité, de Sevaré à Gao, « on a l’impression qu’on est sur une charrette », témoigne un passager. « Ça ne va pas et il faut agir », ajoute un autre.

Issiaka M Tamboura

Source: Autre presse

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