La FIFA par une lettre datée du 8 Février 2018 .
Nous nous référons à la sentence arbitrale TAS 2016/A/4913 du 15 novembre 2018 renvoyant aux sentences arbitrales TAS 2015/A/4297 du 4 octobre 2016 et TAS 2015/A/4069 du 16 novembre 2015.
A cet égard, nous comprenons que la lecture desdites sentences arbitrales, en particulier celle du 15 novembre 2018, a créé une incompréhension auprès de certaines parties prenantes du football malien.
De ce fait, et afin de pouvoir discuter ensemble de la marche a suivre pour l’intérêt du football malien et ainsi définir un cadre légal univoque, nous estimons primordial d’organiser une réunion au siège de la FIFA a Zurich le 27 février 2019 a Laquelle nous invitons les protagonistes suivants :
Mme Fatoumata Guindo Présidente du Comité de normalisation
- lssoufou Diallo Membre du Comité de normalisation et expert juridique
- Kassoum Coulibaly — Président de la ligue de football du district de Bamako
- Mamoutou Toure
- Salaha Baby
Mr Ichaka Diakite Club US Bougouni
Mr Abdoulaye Konate — Club US Kita
Mr Yéli Sissoko — Appelant
il faut dire que l’objet de la discorde ,c’est une décision du CONOR prise à l’issue d’une sentence du TAS qui stipulait que l’on revienne à l’assemblée qui avait statué en 2015, par conséquent elle excluait certains clubs aux nombres de 04 du championnat de première division malienne qui devait se jouer à 20 , mais le CONOR ayant décider d’appliquer la sentence a tranché de jouer le championnat à 16 clubs ce qui ne plait pas à certains acteurs du football au Mali .
Rencontré hier à Paris , de passage pour Zurich, Mamoutou Touré candidat à la présidence de la FEMAFOOT s’est exprimé au micro d’afrikafoot.fr il a répondu à nos 5 questions:
afrikafoot.fr : Mamoutou Touré vous êtes en route pour la Suisse vous répondez à convocation de la Fifa avec les membres du conor et quelques présidents de clubs contestataires du football malien quels sont vos principales revendications ?
Mamoutou Touré: la FIFA nous a convié à une réunion suite une sentence du TAS, nous ramenant à l’assemblée générale de 2015 autrement dit tout ce qui a été fait de 2015 à 2019 est nul effet, cette décision est difficile à comprendre , sportivement parlant d’abord lorsqu’on regarde de la période de 2015 à ce jour beaucoup de choses ont été faites , des clubs qui étaient en deuxième division se sont hissé en première division, certains ont joués des compétitions africaines, aujourd’hui ramener le football au MALI en 2015 nous parait difficile.
A la suite de cette décision des clubs ont protesté, et à présent le souci qui nous anime c’est de mettre le football malien dans son contexte réel, qui est d’abord un jeu un cadre de convivialité, je pense que la FIFA a mesuré l’ampleur de la situation et a jugé opportun de nous convier tous les différents protagonistes, qu’on puisse tous discuter entre frères et de façon consensuelle qu’on puisse trouver une solution à cette crise qui a trop duré.
afrikafoot.fr : Quelles sont vos attentes à l’issue de cette réunion ?
M T: Depuis un moment la pratique du football au Mali est devenue très difficile , suite à cette attitudes qu’ont nos adversaires à recourir au TAS(Tribunal Arbitral du Sport ndlr) , une situation qui amène des blocages , notre attente c’est de voir ensemble, qu’en bons fils maliens qu’on puisse se parler sereinement , sportivement, et qu’au sortir de la réunion du 27 février , qu’on puisse dire BRAVO les frères maliens se sont retrouvés, et ont trouvé une solution consensuelle à la crise pour permettre aux jeunes maliens de jouer enfin au football.
afrikafoot.fr : Quels sont selon vous la solution pour sortir définitivement de cette crise?
M T: Selon moi il s’agit d’abord d’expliquer à la FIFA que la décision du TAS en l’état est très difficile à être appliqué. Aujourd’hui on nous demande d’annuler tout de 2015 à 2019 , certains de nos adversaires ont joué avec ces clubs qu’on veut mettre à l’écart ce qui les a permis de gagner des trophées au de champions, qui leur a permis d’aller défendre les couleurs du mali en coupes africaines.
Il est clair que l’application de la décision du TAS est difficile.
La solution c’est de mettre de coté la sentence du TAS, l’essentiel pour moi c’est qu’on laisse les clubs jouer au football ; ils n’ont rien à voir avec cette crise qui se résume à un dysfonctionnement de la tenue de l’assemblée générale, qui est purement administratif.
Si cela est fait , on pourra aisément sortir de la crise
afrikafoot.fr : Pensez vous que le comités de normalisation a les coudées franches pour continuez de gérer le football malien?
M T: je pense que c’est difficile , cette question devrait se poser à la FIFA, l’installation des comités de normalisation en Afrique pose plus de problèmes que de solutions.
Lorsque la crise a commencé, avant la venue du comité de normalisation on avait pu trouver un certains nombres de solutions qui permettaient très rapidement d’aller à l’essentiel.
la FIFA a donné trois mois au comité de normalisation malien pour gérer les problèmes, 1an plutard la crise est plus grave qu’il y a 1 an.
A mon avis le comité de normalisation ne peut plus être maitre de la situation; il faut que la FIFA elle-même en harmonie avec CAF puisse prendre à bras le corps la gestion de cette crise qui a déjà trop duré.
afrikafoot.fr : Ne pensez vous pas que le comité de normalisation au Mali veut s’éterniser ?
M T: Ce qu’il faut comprendre dans gestion des comité de normalisation c’est qu’ils sont là pour gérer de taches précises en se donnant des délais d’exécution; au Mali la présidente du CONOR l’avait annoncé sur la télévision nationale qu’elle prenait l’engagement qu’au 31 décembre 2018, le Mali aura son nouveau bureau exécutif , aujourd’hui le langage a changé, il souhaite qu’on aille à une assemblée ordinaire dans 90 jours ce qui veut dire que le CONOR malien rester jusqu’au mois de juin 2019, et le mois de juin correspond à la période de la CAN, le CONOR doit se mettre de coté et laisser les acteurs du football gérer le football.
Source : afrikafoot.fr