Principal accusé du procès des assassins de Thomas Sankara, l’ancien président burkinabè a toujours refusé de répondre à la justice de son pays. Selon les informations de Jeune Afrique, son état de santé ne le lui permet désormais plus.
Même si son ombre plane lourdement sur le procès des assassins de Thomas Sankara – dont les audiences doivent reprendre le 25 octobre – l’ancien président Blaise Compaoré, qui fait figure de principal accusé, est et sera le grand absent du tribunal militaire de Ouagadougou. Selon ses avocats, l’ex-compagnon d’armes et ex-ministre de Sankara, refuse d’être jugé devant « une juridiction d’exception » dans le cadre d’un « procès politique ».
Assassinat de Sankara : début d’un procès pour l’histoire
Il aurait également la quasi-certitude d’être arrêté et incarcéré dès son arrivée à Ouagadougou, en dépit, ajoutent ses défenseurs, de l’immunité dont il bénéficierait de par la Constitution. À ces arguments, qui n’ont évidemment pas convaincu les parties civiles, lesquelles fustigent le « manque de courage » de Blaise Compaoré et y voient un aveu de culpabilité, s’ajoute une réalité beaucoup moins dicible car occultée par l’omerta de ses proches et de sa famille : son état de santé.
Moments d’absence
Source: jeuneafrique