Après la phase écrite du DEF et du baccalauréat maliens, les 7296 candidats inscrits à l’examen de fin d’année du Brevet de technicien de santé poursuivent, depuis lundi 25 juillet, leurs épreuves. Au cœur du Lycée Ibrahima Ly sis à Banankabougou, sur la Rive droite de Bamako, le ton a été donné par la ministre de l’Education nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane.
Comme prévu, la ministre de l’Education nationale et son staff se sont rendus, ce 25 juillet, au Lycée Ibrahima Ly sis à Banankabougou. Cela, pour procéder au lancement des épreuves du Brevet de technicien de santé. Cette année, le nombre de candidats inscrits s’élève à 7296 participants. Parmi cet effectif, les candidats retenus pour la santé maternelle et infantile sont au nombre de 3087 personnes. Le nombre de candidats qui cherchent à obtenir le diplôme de santé publique se chiffre à 3864. Pour ce qui concerne le diplôme de technicien de laboratoire et de pharmacie, le nombre de candidats s’élève à 345. Pour le déroulement des épreuves, huit (8) académies d’enseignement sur 26 sont concernées, indique-t-on sur la page Facebook du département. En clair, précise-t-on, lesdites académies concernent les Rives gauche et droite de Bamako ; les académies d’enseignement de Sikasso, Ségou, Kayes, Mopti, Gao et Tombouctou. En compagnie des membres de son cabinet et de plusieurs responsables dont le Gouverneur du district de Bamako et la Directrice de l’académie d’enseignement Rive droite, la ministre Dédéou Ousmane a d’abord assisté à la montée des couleurs à 07h30. Suite à l’ouverture de l’enveloppe contenant les sujets, la cheffe du département a donné des conseils aux candidats et surveillants, voire rappelé le règlement régissant les concours et examens. Tour à tour, la ministre et ses accompagnateurs se sont également rendus dans certaines salles, pour des conseils aux candidats. Rappelons qu’à l’orée des examens de fin d’année scolaire 2021-2022, la ministre insistait sur ceci : « Je rappelle aux présidents des centres et aux surveillants de respecter scrupuleusement la police et le règlement intérieur des examens et concours ». Aux candidats, annonçait-elle : « Je rappelle également que le téléphone est strictement interdit à l’intérieur du centre et dans la salle d’examen ». Par ailleurs, il faudra signaler que les quatre jours des épreuves du baccalauréat malien ont été une réussite. À contrario des années précédentes, les sujets n’ont pas fait fuite cette année sur les réseaux sociaux. À Bamako, capitale du pays, ainsi que dans plusieurs localités maliennes, les normes régissant les examens ont été vigoureusement appliquées par les surveillants et les agents en charge du maintien d’ordre. Non seulement les surveillants ont été à la hauteur de leurs missions, peut-on le dire, les sujets cooptés semblaient ne pas être aussi faciles pour certains candidats. Le sérieux et la rigueur dans la surveillance se sont soldés, dans des localités comme Kéniéba, par l’interpellation suivie d’un mandat de dépôt contre un surveillant et un candidat, pour n’avoir pas respecté les normes. Aussi, faudra-t-il le rappeler, certains candidats se plaignaient du fait que les sujets n’étaient pas abordables. Les acteurs du monde scolaire, d’ores et déjà complimentés pour la réussite des épreuves (DEF, Bac) déjà tenues, la question se pose s’ils seront en mesure de maintenir la cadence pour toutes les épreuves de cette année.
Mamadou Diarra