Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Examens de fin d’année : 192 442 candidats à l’assaut du bac depuis hier

Au Mali, les épreuves du baccalauréat, session de juillet 2022, ont démarré ce lundi 18 juillet 2022 à Bamako, capitale du pays, ainsi que dans plusieurs localités maliennes. Au centre du Lycée Bouillagui Fadiga, sis à l’Hippodrome (Bamako), le lancement des épreuves a été fait par le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, en compagnie de certains membres du gouvernement dont la ministre de l’Education nationale, Mme Sidibé Dédéou Ousmane.

Le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a procédé, ce  18 juillet 2022, au Lycée Bouillagui Fadiga, sur la rive gauche de Bamako, au lancement des épreuves du baccalauréat malien. C’était en compagnie des membres du gouvernement dont la ministre de l’Education nationale, celui de la Refondation ; de la Sécurité ; de l’Energie ; de la Communication et du ministre délégué auprès du PM Maïga. Au total, ils sont 192 442 candidats inscrits sur l’ensemble du pays pour le bac de cette année. Ainsi, 161 823 candidats sont réguliers et 30 619 sont libres. Ils sont repartis entre 7236 salles d’examen et 424 centres pour 15 411 surveillants, selon le ministère de l’Education nationale. Lors du lancement des épreuves, le PM Maïga s’est particulièrement adressé aux surveillants du bac en ces termes : « Le Mali nouveau que nous comptons construire, ses fondations reposent d’abord et avant tout sur l’école et la justice. Les Maliens doivent comprendre qu’on ne pourrait rien réussir tant que nous n’avons pas redressé l’école et la justice ». Même si le Mali occupe tout le territoire par l’armée en sécurisant les personnes et leurs biens, le PM se dit convaincu que la question se pose, celle de savoir ce que le pays fera pour avoir une meilleure école et justice pour les citoyens. Partant de cette logique, il soutiendra que le Mali compte beaucoup sur les enseignants et les surveillants pour la réussite de l’école, et surtout pour celle des examens en cours. «Le Mali fonde beaucoup d’espoir sur les enseignants et les surveillants. La qualité de l’école et des futurs dirigeants ou cadres  du pays dépend de vous. Le président de la transition tenait à ce que le gouvernement vienne partout où il peut. Il y a des membres du gouvernement qui sont à l’intérieur du pays. Cela fait longtemps que les Maliens n’ont pas vu un tel engagement, une telle mobilisation et un tel sérieux dans l’organisation des examens », a-t-il souligné.

S’adressant aux candidats, le Premier ministre s’est voulu précis : « Toute la nation vous regarde. Vous êtes l’avenir du pays. Le président de la transition, de même que toutes les autorités, m’a chargé de vous dire que tout le pays vous regarde. Nous souhaitons que les meilleurs gagnent ». La vie, prodiguera-t-il aux candidats, c’est plusieurs expériences. « Nous souhaitons que tout le monde passe. Mais ceux qui ne passeront pas à l’examen doivent comprendre que cela n’est pas la fin du monde. Ils pourront se préparer pour un autre examen. Il ne faut pas du tout qu’on apprenne qu’il y a eu de fraudes lors de ces épreuves, parce qu’on veut maintenant gouverner par l’exemplarité », a prodigué le chef du gouvernement.

Selon la ministre de l’Education nationale, toutes les dispositions  sont prises pour le bon déroulement des épreuves. À ses dires, tous les acteurs impliqués dans le déroulement des examens ont accompagné le département de l’Education nationale pour la réussite des travaux. « L’homme est perfectible. Notre système l’est aussi. Nous avons tenu compte des imperfections, ou des irrégularités décelées lors des précédentes épreuves afin d’améliorer le système, permettant d’éviter la fuite des sujets », a rapporté la patronne du département, Sidibé Dédéou Ousmane.

Diarra Mamadou

Source: LE PAYS

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance