C’est parti pour les examens de fin d’année scolaire au fondamental et au secondaire de l’enseignement normal et spécial au Mali. Avec plus de 500 écoles fermées dans le centre et le Nord du Mali, quel sort pour les élèves touchés par la situation, surtout ceux en examen.
A la rentrée scolaire officielle 2017-2018, le 9 octobre et celle particulière, décalée d’une semaine voir plus dans certaines villes du Nord et du centre du Mali, on dénombrait plus de 500 écoles fermées à cause de la crise sécuritaire.
Dans la région de Mopti où les autorités scolaire ont lancé les épreuves du DEF 2018, 272 écoles sont fermées à ce jour. Un chiffre qui représente 39 % de l’ensemble des écoles de la région, a déclaré le directeur du centre d’animation pédagogique de Mopti lors du lancement des épreuves du DEF de 2018. Tant à Mopti que dans les 5 autres régions du Nord, ils sont des milliers d’élèves qui depuis 2012 peine à renter en classe, sans oublier les candidats aux différents examens scolaires. L’insécurité résiduelle scelle ainsi l’avenir de ses milliers d’élèves.
Ce rappel pour interpeller l’opinion sur l’effectivité des examens et sur la portée de « l’effectivité des examens sur l’ensemble du territoire nationale ».
Aminata Traoré
Encadré
KIDAL
75 candidats à l’assaut du DEF
Tout comme au Sud du pays, la région de Kidal a entamé lundi 4 juin 2018 les épreuves du DEF avec 75 candidats dont 34 filles et 41 garçons. Selon le Directeur du centre d’animation pédagogique (Dcap) de Kidal, Jiddou El Khalifa, les épreuves ont débuté dans la sérénité sous la sécurité des hommes des la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Les représentants de l’administration ont ouvert la première enveloppe, celle de la rédaction à 8 heures tapantes. Les 75 candidats à l’assaut du DEF sont regroupés au centre Amidi Ag Onane.
A.T
Les Echos