Les deux hommes de médias sont en détention depuis le 31 octobre 2019 suite à leur condamnation en Première Instance.
Sur le plan juridique, trois avocats se sont constitués pour leur défense dans le dossier d’appel qu’ils ont interjeté. Cependant l’appel est bloqué au niveau du juge de première instance qui n’a encore pas rédigé la grosse de jugement.
Parallèlement à l’action juridique, après notre lettre de pardon et celle de Abdoul Niang, nous avons entamé des négociations avec les syndicats des magistrats et en bons maliens, ils sont sensibles à la demande des deux jeunes et leurs soutiens.
L’URTEL avec à sa tête son Predident Bandjougou Danté mène avec espoir une médiation de même que les familles des deux condamnés.
Les magistrats rappellent qu’ils n’ont de dents contre personne et qu’ils se doivent de faire entendre raison à ceux qui sont en faute à chaque fois que c’est nécessaire. Les deux syndicats de magistrats nous ont manifesté leur bonne foi et dans les jours à venir nous espérons sur un dénouement heureux.
Nous remercions les nombreuses personnes qui nous ont manifesté leurs soutiens et leur solidarité pour Abdoul Niang et Bouba Fané dans ses moments difficiles pour eux.
Par le Collectif de Soutien à Aboul Niang et Bouba Fané
Seydou Oumar Traoré
Figaro du Mali