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Evasion à la prison du Camp I de la Gendarmerie Nationale :: Des patates chaudes entre les mains du Colonel-major Salif Traoré

Dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 octobre dernier, aux environs de 3 heures du matin, neuf (9) prisonniers se sont évadés des geôles de la prison du camp I de la gendarmerie, réputée être l’une des plus sécurisées du pays. Parmi lesquels, 4 militaires poursuivis et mis sous mandat de dépôt pour tentative de coup d’Etat contre le pouvoir en place,  4 autres poursuivis pour assassinat et vol  et  1 civil pour évasion.  Un premier dossier brûlant pour le nouveau ministre de la Sécurité Intérieure, le Colonel-major Salif Traoré.

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Ils sont neuf (9) prisonniers à s’évader des geôles de la prison du Camp  1 de la gendarmerie nationale réputée être l’une des plus sécurisée du pays, dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 octobre dernier aux environs de 2 h 50 du matin. Au nombre desquels, quatre militaires dont deux capitaines, un élève inspecteur et un Sergent-chef poursuivis et mis sous mandat de  dépôt par le juge d’instruction pour tentative de coup d’état contre le pouvoir en place. Il s’agit  des capitaines Mamadou Alassane Maïga, qui servait à la Direction Centrale des Services de Transmission des Armées, Yacouba Kodio, instructeur à l’Ecole Militaire Interarmes (EMIA) de Koulikoro,  Souleymane Doukara, élève inspecteur et le sergent-chef Thierry Diarra.

Deux (2) autres des 9 prisonniers évadés sont des soldats de première classe, Rubain Diarra et Monzon Thiénou, dont l’un poursuivi pour assassinat et le second pour vol qualifié. Tandis que le 7ème  Nouhoum Djibo soldat de 2ème classe est poursuivi pour  vol de moto alors que son frère d’armes et compagnon de bagne,  le caporal Sékouba Traoré était poursuivi pour assassinat.

Quant au 9ème, Boubacar Touré, le seul civil qui figure parmi les évadés, c’est un récidiviste qui était déjà poursuivi pour évasion au commissariat de police du 13ème arrondissement de Bamako.

Des complicités internes ?

Selon des sources sécuritaires proches du dossier, les neuf prisonniers dangereux auraient  bénéficié d’un appui extérieur qui leur a permis d’avoir une barre de fer pour forcer le cadenas de leur cellule et obtenir une arme à feu. Avec laquelle, selon les mêmes sources, ils ont neutralisé un des geôliers avant de  braquer la sentinelle en faction à l’entrée principale du camp.

Pour prendre la poudre d’escampette, les 9 bagnards ont ensuite braqué deux automobilistes et un motocycliste. Des engins avec lesquels ils ont disparu dans la nature. Il s’agit de deux véhicules dont un appartenant au chef d’escadron Salif Mallé et le second à l’Adjudant Mohamed Sangaré, tous deux de la gendarmerie nationale.

Quant à la moto djakarta, elle appartient à Abdoulaye Brahima Sangaré, enseignant de son Etat.

Curieusement selon les premières enquêtes, l’un des évadés, le capitaine Mamadou Alassane Maïga a eu l’audace de contacter par téléphone, le chef d’escadron Salif Mallé  pour lui rassurer qu’il sera en possession de son  véhicule. Un indice qui, probablement pourra édifier les enquêteurs.

Aux dernières nouvelles, certains gardiens de prison auraient été interpellés par les services de sécurité en charge de l’enquête.

La période de grâce, s’il n’y a en eu, aura été de très courte durée pour le tout nouveau ministre de la Sécurité, Col. Salif Traoré qui fait face ainsi à une situation pas facile à gérer.

A suivre !

Lassina NIANGALY

 

Source: Tjikan

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