Sur invitation du ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation, les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation s’étaient réunies à Alger pour essayer de comprendre les raisons qui sous-tendent la lenteur notée dans l’application dudit Accord et trouver les voies et moyens d’aller de l’avant. A cette occasion, la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma) et la Plateforme ont pointé l’absence de volonté politique dans la mise en œuvre de l’accord, le retard dans l’élaboration et l’application des textes législatifs règlementaires et ont relevé que « les institutions de la Transition n’ont pas été installées ». C’est pourquoi, la nomination de deux gouverneurs à la tête des deux nouvelles régions créées au nord du Mali sont perçus comme une tentative d’apaiser les parties signataires, de la part des autorités de Bamako. En effet, à l’issue du Conseil des ministres de mardi dernier, le gouvernement a nommé Abdoulaye Alkadi, gouverneur de la région de Taoudéni et Daouda Maïga, gouverneur de Ménaka.
La rédaction