Le président sortant de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, a quitté le Mali, la semaine dernière, pour les Émirats arabes unis pour des soins médicaux. Si beaucoup de Maliens voient en ce voyage un début d’exil, les dirigeants du CNSP ont donné des précisions. Ce voyage d’IBK, selon le communiqué publié le dimanche dernier, entre dans le cadre des engagements pris entre le CNSP et la délégation de la CEDEAO au Mali conduite par Goodluck Jonathan. « Suite aux discussions engagées par le médiateur de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan, auprès des autorités maliennes, du 22 au 25 août 2020, il a été convenu, côté CNSP de permettre l’évacuation sanitaire de l’ex chef d’État (Ibrahim Boubacar Keïta) pour des raisons humanitaires pour une durée maximum d’un mois », précise le communiqué qui ajoute que ce délai est « extensible uniquement sur avis médical qui, du reste ne pourrait excéder 03 mois. Auquel cas, le suivi médical se fera au Mali ».
A en croire le communiqué, l’institution sous régionale s’est engagé, pour sa part, de ramener IBK dès que le besoin se fait sentir. « la CEDEAO s’engage à assurer le retour de l’ancien président l’ancien Président Ibrahim Boubacar Keïta aussitôt après son séjour médical suivant les conditions susmentionnées », a indiqué le communiqué.
Le couvre-feu levé depuis dimanche dernier
Instauré au lendemain du renversement du régime Ibrahim Boubacar Keita, le couvre-feu vient d’être levé par les nouvelles autorités du pays. Le quotidien Le Pays a appris ladite décision à travers un communiqué du CNSP rendu public le dimanche dernier, jour où le couvre-feu a été levé. Le CNSP a, par ailleurs, rassuré que tous les dispositifs sécuritaires habituels seront renforcés sur l’ensemble du territoire national.
Source: Journal le Pays-Mali