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Europe : LA PREMIER LEAGUE NE DOMINE PLUS

Entre le nul de Chelsea à Galatasaray (1-1) et les défaites de Manchester United, d’Arsenal et de Manchester City, le recul des clubs anglais sur la scène continentale se confirme

essien ghaneen quitte chelsea ac milan

 

Tout empire périra. Dominatrice sur la scène européenne lors de la dernière décennie – huit finalistes et trois lauréats depuis 2005 (Liverpool, Manchester United et Chelsea) -, la Premier League voit sa position de championnat leader contestée. Pour la première fois depuis 1996, aucun club anglais n’avait ainsi atteint les quarts de finale de la Ligue des champions la saison dernière. Les désillusions dont les pensionnaires du championnat anglais furent victimes cette année lors des 8es aller de la C1 écartent la thèse de l’accident. Seul Chelsea n’a pas perdu, se contentant mercredi d’un résultat nul (1-1) à Galatasaray. Maigre consolation. Comme si les clubs phares du championnat le plus riche et le plus médiatisé de la planète avaient loupé une étape de l’évolution du jeu en se focalisant sur leurs rivalités domestiques. Insularité quand tu nous tiens… Après Manchester City, renversé à domicile par Barcelone (0-2), et Arsenal surclassé à l’Emirates Stadium par le Bayern Munich (0-2), Manchester United, par ailleurs en délicatesse sur le front local (6e du championnat), a pris la marée au Pirée en s’inclinant face à l’Olympiakos (2-0) et Chelsea s’est contenté mercredi d’un match nul poussif face à Galatasaray (1-1).

Tous les autres premiers poules se sont imposés à l’extérieur lors des 8es aller… Une déroute qui fait d’autant plus tache que Man. Utd devient ainsi la première équipe sortie en tête de la phase de poules à s’incliner à l’extérieur lors des 8es de finale aller. Dans un paysage européen marqué par une polarisation grandissante entre les géants adossés à des moyens financiers colossaux et les faire-valoir, la chute de Manchester United en Grèce a créé un certain émoi en Angleterre. Impitoyable, la presse britannique a commenté l’échec des hommes de David Moyes avec une ironie mordante. Pour The Sun, «Manchester United est dans un pire état que l’économie grecque».

De son côté, The Times évoque un club «en pleine tragédie grecque». Dans sa chronique pour ce même quotidien de référence, l’ancien attaquant de Marseille, Tony Cascarino, se montre sévère pour une équipe sans idée depuis le départ à la retraite d’Alex Ferguson.

«En Grèce, tous les fans de football du continent ont pu réaliser que United n’est plus aujourd’hui qu’une puissance sur le papier», écrit-il. Ancien talisman du club mancunien, Roy Keane a pour sa part pointé la baisse en qualité des effectifs des grands clubs anglais : «On nous a bourré le crâne avec la Premier League qui serait le meilleur championnat du monde. N’importe quoi. C’est la meilleure marque du monde mais elle est passée derrière. Et United encore plus que les autres. Ils ont besoin de six ou sept joueurs pour reconstruire le club.» À trop se regarder le nombril, le football anglais a permis à ses rivaux continentaux de se renforcer, à l’instar du PSG qui n’a plus rien à envier aux clubs de Premier League en termes de compétitivité et de profondeur de banc.

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