Alors que les primaires, aux Etats-Unis, sont entrées dans la dernière ligne droite, les candidats revoient leur stratégie. Chez les démocrates, Hillary Clinton est à priori assurée de recevoir l’investiture. Et même si son adversaire Bernie Sanders a annoncé son intention de rester dans la course jusqu’à la convention de juillet, le « socialiste démocrate » a annoncé 200 licenciements dans son équipe de campagne.
Bernie Sanders a annoncé 200 licenciements dans son équipe sur le terrain. Ce n’est certes pas un abandon, ni un aveu explicite de défaite, mais une preuve que le sénateur du Vermont est lucide sur sa position dans la course à l’investiture. Il ne peut désormais espérer rattraper ou battre Hillary Clinton.
« Nous n’avons plus besoin d’employer des gens dans des Etats partout dans le pays, a déclaré Bernie Sanders au New York Times. Nous allons concentrer nos ressources dans les 14 consultations qui restent, ce qui veut dire que nous allons réduire notre personnel. »
L’équipe Sanders a décidé de se redéployer surtout dans le seul Etat qui peut apporter un nombre important de délégués au candidat : la Californie qui votera le 7 juin. Mais l’investiture n’est quasiment plus à la portée du sénateur du Vermont : il lui faudrait non seulement des victoires écrasantes aux prochaines primaires, mais également que beaucoup de superdélégués acquis à Clinton changent d’avis.
Clinton recrute
En fait, Bernie Sanders prépare plutôt sa stratégie d’après-primaires. Le sénateur de 74 ans a le soutien d’une audience nombreuse et jeune, avec des idées qui ont forcé Hillary Clinton à mettre le cap à gauche. Bernie Sanders l’explique d’ailleurs, il veut peser sur la convention démocrate, en portant, « un programme qui implique de profondes réformes ».
Source: rfi