Depuis 2012, le Mali est devenu le théâtre d’une guerre sans nom dans la partie septentrionale du pays qui s’étend maintenant vers le centre du pays. Nul n’ignore plus comment et pourquoi notre pays vit une guerre géo stratégico politique créée par ceux mêmes qui se proclame comme notre sauveur.
À nous de comprendre que ce qui se passe actuellement chez nous n’est ni une question de personne ou de gouvernement au Mali mais un problème de redéfinition de la politique Africaine, particulièrement des pays sous contrôle de la France dont le Mali fait partie. Cette redéfinition de notre politique ne peut se passer sans un changement de mentalité et de retour en arrière, tout en traçant comme lignes directrice ce que nous a légué nos pères de l’indépendance. Nous n’avons besoin de personne pour être autosuffisant ni en alimentation, ni dans la gestions de nos ressources naturelles, e t non moins dans la défenses de nos intérêts et de notre intégrité territoriales.
L’histoire nous a prouvé que les accords signés, du 6 Janvier 1991, (Tamanrasset), 4 Juillet 2006 (Alger, 18 Juin 2013 (Ouagadougou) 15 Mai 2015 à (Alger) étaient tous des pièges et que nous devons mettre fin à tout accord qui qui vise à entraver notre liberté chez nous par des institutions étrangères qui n’agissent que pour faire main basse sur nos richesses.
Ces accords, tous signés en période de trouble, pour permettre aux instigateurs de faire leur sale boulot, n’ont servi qu’à semer que la division et la haine au sein d’une communauté de culture diversifiée mais cohérente. But d’ailleurs recherchée par le gouvernement Français dont le moto est :”Diviser pour régner.
L’arrêt immédiat de toute coopération Militaire avec la France est obligatoire et avec l’ONU s’il le faut, car ce n’est qu’un instrument pour les impérialistes comme le dit l’article 22 de la charte de l’impérialisme élaborée pendant le partage de l’Afrique par les colons. On me dira que ce n’est pas facile, mais ce n’est pas impossible.
“La graine doit mourir pour ne pas rester seule afin qu’elle puisse apporter beaucoup de fruit.”
Un retrait des institutions internationales comme la FMI et la banque Mondiale sera salutaire car l’usurier ne baissera jamais son taux d’intérêt pour permettre a sa cliente le de devenir autosuffisant. C’est aux clients de trouver un moyen pour sortir du cycle de la dette. Un homme endetté n’est pas libre.
Changer, c’est arrêter les querelles internes pour des intérêts personnels que ce soit partisans ou individuels.
Changer c’est creere le le dialogue entre les dirigeants et le peuple
Changer c’est se mettre sur la même longueur d’onde que le peuple, c’est écouter ses doléances afin de faire face à l’ennemi commun qui a élu domicile chez nous, cet ennemi déguisé en ami, ce loup féroce venu sous la peau de l’agneau, qui n’est autre chose qu’un système de gouvernement qu’on doit remercier pour de bon.
Changer c’est adopter une nouvelle politique pour soi
Changer c’est changer de comportement
Changer c’est retourner sur les pas des pères de l’indépendance
Changer c’est une nécessité pour la survie de notre patrie, car sans changement la graine ne meurt pas, demeure seule et ne peut porter aucun fruit.
Henrie Sam Traore
Aube d’Afrique