Le Président Umaro Sissoco Embalo est un officier de haut rang qui a troqué son treillis militaire contre une tenue civile. Il a été élu démocratiquement en tant que challenger et civil.
La Guinée Bissau est située sur la route maritime des cartels. Ses innombrables îles servent de dépôts de drogue à des narcotrafiquants sud-américains. C’est depuis l’élection du président Embalo que le ménage a véritablement commencé, raison probablement de cette énième tentative de coup d’Etat.
La Guinée Bissau est un pays meurtri par une succession de crises. Son peuple a payé un lourd tribut pour arracher son indépendance au Portugal fachiste. Le Dr. Antonio de Oliveira Salazar, président portugais, n’avait pas hésité à utiliser des armes chimiques pour éteindre les différents foyers de résistance allumés par le vénérable Amilcar Cabral, fondateur du Paigc (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert) à travers tout le pays. La Guinée Bissau, bien que pays dit lusophone, fait partie de la zone franc CFA, dont de nombreux ressortissants résident au Sénégal. Ce qui contraint son Président à suivre la feuille de route de la CEDEAO, approuvée par ses homologues des pays dits francophones. Nous devons traiter les crises politiques au cas par cas. Qui mieux que le président Umaro Sissoco Embalo peut incarner le panafricanisme ?
Il est né à Bissau d’une mère malienne et d’un père burkinabé. On peut au moins se féliciter qu’il soit à la tête d’un pays dont AUCUN de ses parents n’est originaire. C’est un exemple et un message fort à tous ces tribalistes et xénophobes africains qui se revendiquent de notre cause. Nous condamnons fermement la tentative de coup d’Etat en Guinée Bissau.
Ngombulu Ya Sangui Ya mina Bantu Lascony alias MwanaNsuka
Source: Le Démocrate