L’Université des sciences sociales et de gestion de Bamako (USSGB) a procédé au lancement de son projet «Entreprenariat des étudiants de l’USSGB » à la faculté des Sciences-Economiques et de Gestion. . Intitulé «Former-Accompagner-Entreprendre», ce projet est soutenu par le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM).
La cérémonie officielle de lancement était présidée par le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye MAGASSOUBA ; en présence du président du conseil de l’université science sociale et de gestion de Bamako ; du vice-président du CNPM ; du directeur nationale de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ; du directeur général de l’agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ).
Après avoir, au nom du Pr. Amadou Keita, ministre de l’Enseignement
Dans intervention, le Chef de cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye MAGASSOUBA a souligné que ce Projet constitue une réponse à la question de l’amélioration de l’employabilité des diplômés de l’USSGB à travers le développement de l’esprit entrepreneurial et de la création d’entreprises.
Fruit de la coopération entre l’USSGB et ses partenaires, ce projet, a-t-il fait savoir, a pour objectif de former les étudiants à l’esprit entrepreneurial et à la création d’entreprises ; améliorer l’éducation financière des étudiants ; créer et dynamiser une structure d’aide à la création d’entreprise appelé « Maison d’Entreprenariat de USSGB ».
Il s’agit aussi de procédé à la mise en place d’un prix compétitif d’aide aux étudiants porteur de projet d’entreprise solide et innovent dénommé «Prix musclé votre entreprise».
Avec son effectif estimé à 40 000 étudiants, l’USSGB est considéré comme la plus grande université au Mali.
Seule bémol, ces étudiants éprouvent des difficultés de trouver un emploi à fin de leur cycle.
C’est pourquoi, Balla DIARRA, recteur de l’USSGB soutient que le problème de l’emploi des jeunes est universel et relève de plusieurs acteurs ; notamment l’Etat, les entreprises, mais aussi les universités.
«C’est pourquoi nous avons créé ce projet afin de transformer une partie des diplômés de USSGB, de potentiels salariés en plutôt potentiels employeurs », a-t-il expliqué.
Le projet d’entreprenariat est un programme concernant toutes les facultés de l’USSGB.
Moussa OUELOGEM, l’un des formateur, a expliqué les différents étapes de ce programme qui doivent aboutir au choisi des étudiants retenus pour la dernière phase.
«Nous allons commencer avec la première et la deuxième année qui vont d’abord suive un programme de diversion entrepreneurial, qui se fera une fois par semaine durant 1 mois », a-t-il dit.
«Ensuite nous allons les exercés, et ceux qui seront retenu passeront à l’étape suivante, nous ferons ensuite un concours dans lequel les étudiants défendrons leur projet ; et enfin, nous allons retenir les 20 meilleurs et ceci seront dans la maison de l’entreprenariat », a-t-il poursuivi.
Selon le coach, ils seront accompagnés pendant un certain temps pour murir leur projet. Ensuite, ils seront installés et bénéficieront d’un appui technique et financier afin que leur projet puisse voir le jour.
Le formateur souligne également que les étudiants rencontreront des entrepreneurs qui vont leur parler de leur parcours et l’importance de l’entreprenariat, dans le but de les inciter à se lancer dans l’entreprenariat.
L’un des bénéficiaires, Amara CISSÉ, étudiants de la faculté des sciences Economique et Gestion de Bamako (FSEG) est tout content du projet qui est, à ses yeux, une belle occasion d’éviter le chômage après les études.
«C’est une bonne initiative, car après les études, même pour trouver un stage devient difficile. Ce projet nous donne l’opportunité de se lancer dans l’entreprenariat et de crée notre propre emploie».
Par ailleurs, les responsables de l’USSGB, ont profité de l’occasion pour annoncer aux étudiants qu’un autre projet serait en cours de lancement. A savoir, celui de la production de référentielle des métiers et des compétences des formations afin, de les conformées avec les besoins du marché de l’emploi.
AMINA SISSOKO
Source : Info-Matin