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Entre le Maghreb et le sud du Sahara, la patate chaude migratoire

Le président tunisien a dénoncé la présence de clandestins sur son sol. Depuis, plusieurs chancelleries d’Afrique subsaharienne organisent leur retour

Les faits -Le week-end des 4 et 5 mars, plusieurs Etats d’Afrique subsaharienne ont poursuivi les évacuations de leurs ressortissants de Tunisie. Ces derniers sont particulièrement exposés aux violences moins de deux semaines après les propos du président Kaïs Saïed, reprenant la théorie du « grand remplacement » pour dénoncer la présence de clandestins sur son territoire.

Guinée, Côte d’Ivoire, Cameroun, Burkina Faso… Les Etats d’Afrique subsaharienne affrètent des avions pour rapatrier leurs ressortissants présents sur le territoire tunisien. Samedi, les premiers rapatriés ont été accueillis par le Premier ministre Patrick Achi à l’aéroport d’Abidjan. Même chose à Conakry où, trois jours plus tôt, le président Mamadi Doumbouya est allé réconforter ses compatriotes, confiant que leur situation n’était « ni acceptable, ni normale en 2023 ».

Source : lopinion.fr

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