Le président de la République, son excellence Ibrahim Boubacar Keïta, a inauguré, ce jour, mardi 28 février 2017, la Cité Universitaire de Kabala. La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement, des présidents des institutions, du corps diplomatique et des acteurs du secteur de l’éducation.
La cérémonie qui a enregistré la participation des partenaires au développement, s’est déroulée dans une ambiance de fête, avec une forte mobilisation des universitaires (enseignants, chercheurs, étudiants…). Les populations des villages environnant de N’Golobougou, Kabala n’étaient pas en reste. Tout au long des 12 Km menant du centre-ville à Kabala, on pouvait remarquer des populations sorties massivement souhaiter au chef de l’Etat la bienvenue et dire toute leur joie d’avoir abriter le site du joyau.
La cité universitaire de Kabala est un projet ambitieux de l’enseignement supérieur, conçu pour apporter une réponse aux difficultés récurrentes que rencontre le secteur avec notamment les graves dégradations enregistrées ces dernières années au niveau de l’environnement de la formation et de la recherche.
Dans son mot de bienvenue, Issa Boubacar Ballo, le maire de Kalaban Coro, a qualifié l’inauguration de cette cité de «jour inoubliable et que les habitants considèrent comme un évènement exceptionnel». Ce sont des populations très reconnaissantes aux autorités, qui ont profité de la présence du chef de l’Etat et de l’ensemble des membres du gouvernement, des partenaires, pour exprimer une nouvelle doléance : la construction de la voie d’accès menant à Kabala ; une voie en très mauvais état et qui ne facilite pas l’accès à la Cité Universitaire.
«La Cité Universitaire de Kabala est un nouveau fruit de la coopération sino-malienne», a indiqué l’ambassadeur de la République populaire de Chine. Pour la diplomate, la construction de cette belle infrastructure, l’une des rares que son pays, la Chine, a réalisé dans la sous-région, traduit le pragmatisme de la coopération sino-malienne vieille aujourd’hui de plus d’un demi-siècle. «L’éducation est le fondement de l’Etat et à laquelle les deux gouvernements du Mali et de la Chine accordent un grand intérêt», a poursuivi l’ambassadeur de la Chine. Qui a ensuite cité pêle-mêle plusieurs infrastructures (hôpital du Mali, 3è pont de Bamako…) qui témoignent de la solidité des relations entretenues par les deux peuples, malien et chinois. L’ambassadeur chinois a félicité ses compatriotes de l’entreprise BCEG, pour la construction de cette belle Cité Universitaire dont la qualité est rare dans la sous-région. La diplomate a annoncé l’arrivée prochaine à Bamako, d’une équipe chinoise, dans le cadre du projet d’extension de la Cité.
La République Populaire de Chine ambitionne de diversifier ses interventions dans notre pays où elle souhaite continuer à assister le Mali dans des domaines allant au-delà du seul secteur de l’éducation.
Financés à hauteur de 80 milliards de F CFA, la Cité Universitaire de Kabala (dont les travaux ont été lancés, il y a 3 ans) couvre une superficie de 103 hectares. «C’est dans le cadre de la réforme du système de l’enseignement supérieur que le gouvernement a pris l’initiative de la création d’un deuxième pôle universitaire à Kabala », a déclaré le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Assétou Founès Samaké Migan. Un ministre qui n’a pas caché sa satisfaction face à l’aboutissement d’un projet qui a connu beaucoup de péripétie. « Le mérite, selon elle, revient tout naturellement au chef de l’Etat dont le combat pour la promotion d’un système éducatif malien de qualité n’a jamais été démenti», a affirmé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. C’est un joyau doté de toutes les commodités (salles de classes avec des équipements de pointe, Amphithéâtres d’une capacité allant jusqu’à 500 places, un centre commercial, une salle polyvalente, un site d’hébergement pour 4080 étudiants) qui se dresse aujourd’hui fièrement à Kabala, appelé à devenir un pôle universitaire d’excellence et un terreau favorable pour le développement de la cherche au Mali.
La rédaction