Depuis le début de l’année, le nombre d’incidents liés à l’utilisation des mines était estimé à 134 contre 245 en 2021. La région de Mopti demeure la plus touchée par les engins explosifs improvisés (EEI)/mines (37 %). Elle est suivie par Ségou (25 %), Tombouctou (13 %), Gao (10 %), Kidal (8 %), ensuite Koulikoro (4 %), Sikasso (2 %) et Kayes (1 %). Une extension du phénomène vers le sud du pays continue d’être observée dans les régions de Koulikoro, Sikasso et Kayes, indique la même source.
« Parmi les groupes de personnes qui courent un risque élevé d’être exposées à ces engins figurent les personnes effectuant des mouvements transfrontaliers, les enfants, les femmes et les jeunes filles à la recherche d’eau et de bois de chauffe », lit-on dans un nouveau rapport de Ocha Mali.
En plus du risque de décès, de blessures et de leurs séquelles, ainsi que des dommages psychologiques et des handicaps, la présence d’engins explosifs entraine des difficultés d’accès aux moyens de subsistance pour les personnes vulnérables.
La rédaction
Sahel Tribune