2 novembre 2013-2 novembre 2017 : il y a 4 ans deux journalistes français été tués à Kidal. En ce jour de commémoration, la presse et tous les défenseurs des droits humains saluent la mémoire de Ghislaine Dupont, de Claude Verlon et de tous les journalistes assassinés partout dans le monde pour leur combat pour la vérité et le respect de toutes les libertés.
Comme dans le cas de Birama Touré, l’enquête sur les événements du 12 novembre 2013 à Kidal est au point mort. Si dans le premier, l’Etat malien n’en fait pas assez, dans le second, Paris est soupçonnée d’entrave à la vérité. Le 2 novembre 2016, des amis de Ghislaine Dupont et Claude Verlon dénonçaient un “silence d’Etat” : “Ils ne croient plus aux promesses des autorités… Pour l’association, si l’enquête judiciaire n’avance pas, c’est parce que l’‘Elysée et la Défense en savent beaucoup plus qu’ils n’en disent“.
Ce n’est certainement pas cette loi de l’Omerta qui va faire taire la presse, avide de liberté, de justice, d’équité et de paix. Ici ou là-bas. A bon entendeur salut !
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau