Au même moment, le Premier ministre tente de sauver les apparences. En déplacement dans le Centre et le Nord, il a procédé à la remise dans une école de Konna, d’un millier de lanternes solaires destinées à 24 établissements scolaires du cercle. A Gourma Rharous, le PM a inauguré un lycée construit depuis plusieurs années.
La provocation de trop, fulmine-t-on, dans le milieu d’enseignants. N’est-ce pas un paradoxe ? Puisque dans plusieurs villages des régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal, l’école a cessé de fonctionner depuis 2012. Pourtant, dans les faits et gestes du chef du gouvernement, il donne l’impression que l’école est dans une situation normale. Une posture qui fait dire à nombre d’acteurs de l’éducation que nous sommes très loin de la résolution de la crise scolaire.
DAK
L’Indicateur du Renouveau