Livré avec quelques jours de retard par Airbus, l’appareil A 330-900 a effectué le 9 mars son premier vol vers Paris. Les rotations étaient assurées, depuis leur ouverture le 1er février, par un appareil de location.
Malgré quelques retards dans la livraison de son appareil A330 neo commandé au Salon international de l’aéronautique du Bourget en juin 2018, la jeune compagnie sénégalaise a bien assuré, comme prévu, les rotations vers Paris à compter du 1er février dernier, grâce à un appareil loué à la société portugaise HiFly.
Mais depuis le 9 mars, c’est bel et bien avec son propre avion qu’Air Sénégal exploite la ligne. Cet A330neo – le premier de cette génération à voler pour une compagnie africaine -, reçu le jour même, est doté d’une cabine en configuration tri-classe comprenant 32 sièges en classe affaires, 21 en classe Premium Plus et 237 en classe économique.
Financement via la banque espagnole Banco Santander
Pour son acquisition, la compagnie a bénéficié, selon son directeur adjoint chargé de la stratégie et de l’investissement, Jérôme Maillet, d’un « financement avion » de la banque espagnole Banco Santander, première banque mondiale en Export finance et deuxième en profitabilité derrière JP Morgan. « Nous avons eu un taux de remplissage de 100 % pour le premier mail avec notre propre avion », a-t-il renseigné dans un mail envoyé depuis l’avion.
Les quelques jours de retard dans la livraison proviennent notamment de problèmes industriels rencontrés par Rolls Royce pour livrer dans les temps les moteurs Trent 7000 de l’A330neo.
Après le lancement de ses vols commerciaux, en mai 2018, à destination de Ziguinchor, et son déploiement dans la sous-région au mois d’octobre grâce à la location de deux avions A319, la compagnie vise maintenant de nouvelles destinations intercontinentales dans les cinq mois.
Source: Jeune Afrique