De la manifestation des organisations de défense des personnes handicapées réprimée à celle des femmes veuves des militaires décédés à Kati, en passant par les marches des associations musulmanes et des enseignants, nous ne sommes pas loin d’une crise similaire à celle de mars 2012. Pour autant, c’est ce scénario qu’il faut impérativement éviter pour un pays dont les plaies ne sont pas encore cicatrisées.
Qui veut entretenir la crise ? Qui a intérêt à saper les efforts de stabilisation de notre pays ? Il est temps qu’un véritable dialogue s’instaure et que des solutions urgentes soient trouvées aux différentes crises : l’école, la sécurité, la santé et autres. Si la marche des associations est autorisée aujourd’hui vendredi, celle des veuves des militaires de Kati inquiète à plus d’un titre.
DAK
L’Indicateur du Renouveau