Alors que de nouvelles arrestations dans l’affaire des bérets rouges assassinés sont annoncées pour ce vendredi, des interrogations se font jour sur la responsabilité de certains inculpés à l’image de l’ex-directeur général de la Sécurité d’Etat, le général Sidi Alhassane Touré.
Selon des analystes, il devrait bénéficier de circonstances atténuantes sur les conséquences de ses actes. Ils avancent que ses agissements se font sous le sceau de la raison d’Etat et sous la responsabilité directe du président de la République à qui il rend compte exclusivement.
De là à évoquer une éventuelle responsabilité du président de la transition dans ce qu’on reproche au général Touré, certains de ses proches n’hésitent point. Cela revient à poser la question d’une nouvelle législation sur les services de renseignement que Me Kassoum Tapo avait soulevée lors de l’affaire Boukary Daou. Il faut espérer que les nouveaux élus de la nation prendront cette nécessité à leur compte. Il en va de la bonne marche de la République.
DAK