Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao, qui s’est tenu hier par visioconférence, a pris les résolutions suivantes : la démission immédiate des 31 députés dont l’élection est contestée ; la recomposition de la Cour constitutionnelle conformément aux dispositions constitutionnelles du Mali ; la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec la participation de l’opposition et de la société civile et la mise en place d’une commission d’enquête pour situer les responsabilités dans les violences qui ont entraîné des décès, des blessés et des dégâts matériels au cours de ce mois de juillet.
L’organisation sous-régionale a aussi et surtout annoncé des sanctions contre ceux qui empêcheront la mise en œuvre de ces mesures. Une menace qui n’a pas l’air de faire peur aux protestataires du M5 dont les jeunes maintiennent l’exigence de la démission du président de la République et la reprise des hostilités le lundi prochain. Ça pourrait se faire sans Mahmoud Dicko qui ne cache plus son agacement face à « l’intransigeance de ses alliés ».
DAK
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