Malgré les négociations en cours, il est difficile de prédire une issue favorable dans la mesure où syndicats d’enseignants et gouvernement ont décidé de ne plus se faire de concessions. De quoi craindre une année blanche. Depuis le début de l’année scolaire en cours, les enseignants ont observé plus de 30 jours de grève.
Du coup, il est illusoire de penser à l’enseignement du programme annuel puisqu’à ce jour, les enseignants n’ont tenu qu’une seule évaluation sans les notes. Pour rajouter à la crise, en plus de tous les ordres d’enseignement qui sont concernés par la grève, l’AEEM a décrété des journées sans école. En plus du public, les écoles privées sont empêchées de dispenser les cours.
Dans ce climat de pagaille généralisée avec les retards de salaires des enseignants, le risque d’une année blanche est de plus en plus élevé.
DAK
L’Indicateur du Renouveau