L’affaire fait grand bruit en ce moment et fait craindre une nouvelle crise dans le pays. La grève de la faim des 17 bérets verts et la série de manifestations en cours de leurs parents font avancer le dossier. C’est aujourd’hui que la chambre d’accusation de la Cour d’appel va statuer sur la demande de liberté provisoire des avocats de militaires détenus.
Le traitement de ce dossier est interprété différemment au sein de l’opinion. Les avis sont partagés sur la question. Une partie de l’opinion estime que la détention de ces militaires est loin d’être faite dans un cadre légal. Dans ce cas, une liberté provisoire reste le juste milieu et elle est fortement réclamée par les avocats et les familles. L’argument mis en avant est que si le procès n’a pas pu se tenir c’est bien la faute de l’Etat.
Une autre opinion pense qu’en la matière, le social ne devrait pas primer et que la justice ne doit pas se référer à cette considération. De toute façon quelles pourraient être les conséquences de la libération de ces militaires sur le climat social du pays ?
Face à ces deux opinions, la justice est dans un dilemme et la suite à donner à ce dossier encombrant est très attendue dans un pays qui cherche une voie de sortie de crise.
DAK
Source: L indicateur du renouveau