En alertant sur le risque de résurgence du parti-Etat comme au temps de l’UDPM, un confrère de la place frappait là où ça faisait le plus mal. D’autant que la confusion des genres entre la présidence de la République et le parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM), est maintenant visible, claire et nette.
Des personnes servent concomitamment le palais de Koulouba (siège de l’Etat central) et le parti présidentiel alors que les gestions de l’Etat et d’un parti politique, fut-il celui du chef de l’Etat, ne doivent en aucun cas être associées dans un Etat de droit. Dès lors, il est permis de croire que des fonds publics servent exclusivement la cause du RPM, dont les communicateurs émargent à Koulouba.
Il serait bon de corriger cette autre anomalie au lieu que les terroristes de la plume au service du président s’attaquent aux journalistes étiquetés de l’opposition, pauvres comme Job et injuriés chaque jour que Dieu fait. Il y a certainement à gagner à évoquer les faits et non les personnes. Espérons que les uns et les autres comprendront cela.
DAK