Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

En RDC, la condamnation de six militants pro-démocratie dénoncée par la France

« Nous appelons les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales, conformément aux engagements internationaux que la République démocratique du Congo a souscrits », a déclaré le ministère français des affaires étrangères, jeudi 24 février, au lendemain de la condamnation à Goma (est de la RDC) de six militants du mouvement Lutte pour le changement (Lucha). Les membres de Lucha ont été condamnés à deux ans de prison ferme pour « incitation à la révolte ».

joseph kabila president rdc

Les six membres de Lucha, mouvement qui regroupe des jeunes indignés, avaient été arrêtés le 16 février. Deux autres membres de Lucha ont été arrêtés à Kinshasa, selon leur avocat. Le 16 février en République démocratique du Congo marque l’anniversaire de la répression meurtrière de la « marche des chrétiens » de 1992 partie des églises catholiques de Kinshasa pour tenter d’arracher la démocratie à l’ex-président Mobutu Sese Seko. Une coalition d’opposants, ainsi que Lucha, avaient appelé à commémorer cet événement par une grève générale nationale.

« Accusations fallacieuses »

Mardi 23 février, l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a demandé la libération de « toutes les personnes injustement arrêtées ou détenues sous des accusations fallacieuses ».

La perspective de la tenue d’une présidentielle s’éloigne chaque jour davantage et l’opposition accuse le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat s’achève en décembre, de manœuvrer pour contourner l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.

Néanmoins dans son communiqué, le Quai d’Orsay ajoute : « A l’approche d’échéances électorales majeures, conformément à la Constitution, il est essentiel que la société civile puisse prendre part à un débat démocratique serein et que les responsables politiques ne subissent pas d’entraves dans leurs activités. »

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, en visite mercredi à Kinshasa, s’est dit « préoccupé par la restriction de l’espace politique » et de « la liberté de manifester » en RDC. Il a déploré le« retard pris par le processus électoral », et a invité les dirigeants africains à ne pas s’accrocher au pouvoir.

 

Source: lemonde

 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance