« Avant de commencer mon intervention, je voudrais avoir une pensée pieuse pour l’ensemble des victimes, (civils et militaires), de la crise multidimensionnelle qui sévit dans notre pays depuis plus d’une décennie. Leur dire que notre pays se relèvera et se rappellera de leur sacrifice. Pour ce qui concerne les agents des forces de défense et sécurité, je dis à leurs veuves, à leurs enfants orphelins, à leurs parents et amis attristés que la nation ne les oubliera jamais » a indiqué le premier ministre de la transition, Dr Choguel Kokalla Maïga lors de son allocution au Gala des 100 entreprises les plus dynamiques du Mali qu’il a présidé le vendre 7 janvier dernier. Et d’ajouter : « un jour viendra, où leur nom sera gravé pour l’éternité pour que tous les Maliens, jeunes et vieux, femmes et hommes, puissent un jour aller se recueillir sur une place que nous appellerons la place des héros de qui se sont donnés pour que notre nation soit ». Pour Choguel Kokalla Maïga, le Mali ne peut jamais oublier ses enfants, surtout ceux qui se sacrifient au quotidien pour que la stabilité règne dans le pays. D’ailleurs, a-t- évoqué que les forces armées de défense et de sécurité occupent une place de choix parmi les piliers qui maintiennent l’équilibre, la stabilité et le développement d’un pays. Il s’agit, notamment du monde des affaires, (ce qui créent et distribuent les richesses) ; ceux qui s’occupent de la vie spirituelle (les religieux, les philosophes, les écrivains, les chanteurs, les artistes) ; ceux qui s’occupent de la sécurité des hommes et des biens, notamment toutes les forces de défense et de sécurité sans exception au Mali et le dernier qui est un mal nécessaire, selon lui, pour veiller au bon fonctionnement de tous les autres secteurs, notamment, les hommes politiques. Mais c’est quand ces derniers (politiques) faillent à leur mission qu’un pays perd tout son équilibre et sa stabilité. C’est pourquoi, il a invité tous les Maliens à soutenir résolument chacun de ces quatre piliers, surtout les forces armées de défense et de sécurité dont la mission permet aux autres d’exercer dans la quiétude. En outre, le premier ministre s’est par ailleurs réjoui que « du 28 décembre à aujourd’hui, nous avons fait plus d’avancée sur le front de la lutte contre le terrorisme que les 10 dernières années ». Un succès dû, selon lui, grâce à la volonté politique affichée du gouvernement, plus particulièrement le président de la transition, le colonel Assimi Goïta de construire une armée forte et républicaine capable de se protéger et protéger sa population sans dépendre d’aucune autre armée, si forte soit elle. « Aujourd’hui tous ceux qui sont au front, sans exception, ont une arme individuelle. Personne ne tombe en court de balles… dans certaines contrées, nous venons même au secours de certains pays voisins » a-t-il rappelé pour mettre l’accent sur la montée en puissance des Forces Armées Maliennes.
Issa Djiguiba
Source : LE PAYS