Alors qu’en appel, le parquet avait requis une aggravation des peines, la Cour n’a pas suivi. Accusé dans la même affaire, le journaliste Mustapha Bendjama sera fixé sur son sort le 31 octobre.
Le 26 octobre, la Cour d’appel de Constantine a réduit de deux ans ferme à 20 mois dont 8 ferme les peines de prison prononcées contre le journaliste algérien Mustapha Bendjama et le chercheur algéro-canadien Raouf Farrah, ce dernier étant libérable immédiatement, a indiqué son avocat.
« Raouf sera libéré à l’instant même », a déclaré Me Kouceila Zerguine en précisant que Mustapha Bendjama, qui a « une autre affaire en cours », connaîtra son sort « le 31 octobre ».
L’avocat a souligné que malgré la confirmation des condamnations prononcées contre les deux co-accusés, emprisonnés depuis huit mois, il y a eu en appel « modification des peines prononcées à huit mois ferme et 12 mois avec sursis ».
Pourvoi en cassation
Le défenseur a annoncé le dépôt d’un « pourvoi en cassation devant la Cour suprême dans les délais prévus par le code de procédure pénale » pour obtenir une relaxe totale du chercheur et un abandon des poursuites à son encontre.
Raouf Farrah, 36 ans, et Mustapha Bendjama, 32 ans, avaient été condamnés en août en première instance à deux ans de prison ferme chacun. Les deux hommes avaient fait appel de leur condamnation, espérant être acquittés, mais en appel, le parquet avait requis l’aggravation des peines la semaine passée.
Les deux hommes étaient poursuivis pour notamment « publication d’informations et de documents dont le contenu est classé partiellement ou intégralement secret, sur un réseau électronique ou d’autres moyens technologiques de médias ».
jeuneafrique (Avec AFP)