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En Afrique du Sud, un éleveur s’apprête à vendre des cornes de rhinocéros aux enchères

Une vente aux enchères en ligne de 264 cornes de rhinocéros a débuté mercredi après qu’un tribunal sud-africain eut ordonné au gouvernement d’octroyer un permis autorisant la vente en question, ont fait savoir les avocats d’un éleveur de rhinocéros qui s’occupe de s’assurer du bon déroulement des opérations.

In this photo taken on 13 March 2012, African rhinoceroses are seen at Bao Son Paradise Park, a private zoo in Hanoi, Vietnam, which has 24-hour security to protect against potential poachers. Wildlife conservationists warn that Vietnam’s surging demand for rhino horn, which is believed to treat everything from hangovers to cancer, is threatening to wipe out the world’s remaining rhino populations. Illegal killings in Africa hit a record high in 2011 and are expected to worsen this year. (AP Photo/Na Son Nguyen)

In this photo taken on 13 March 2012, African rhinoceroses are seen at Bao Son Paradise Park, a private zoo in Hanoi, Vietnam, which has 24-hour security to protect against potential poachers. Wildlife conservationists warn that Vietnam’s surging demand for rhino horn, which is believed to treat everything from hangovers to cancer, is threatening to wipe out the world’s remaining rhino populations. Illegal killings in Africa hit a record high in 2011 and are expected to worsen this year. (AP Photo/Na Son Nguyen)

Selon ce que rapporte l’Associated Press, une firme d’avocats représentant l’éleveur John Hume a indiqué que le commerce légal des cornes de rhinocéros aidera à protéger cette espèce menacée, un argument s’appuyant sur l’idée qu’un marché réglementé couperait l’herbe sous le pied des braconniers, eux dont les activités ont atteint un niveau record au cours de la dernière décennie.

Certains groupes de conservation de la faune estiment toutefois que cela aura l’effet contraire, alimentant la demande et encourageant les braconniers à cibler plus activement les animaux dont les cornes pourraient être « blanchies » au sein du commerce légal.

Un jugement rendu en avril par la Cour constitutionnelle sud-africaine a ouvert la voie à un commerce domestique de cornes de rhinocéros, bien que les autorités ont précisé que quiconque achetant de M. Hume devra posséder un permis gouvernemental interdisant la revente à l’international. Un moratoire est en effet en place depuis 1977 à ce sujet.

« Tous les acheteurs potentiels sont maintenant invités à soumettre urgemment les informations nécessaires aux actionnaires », ont mentionné les avocats dans une déclaration transmise au nom de M. Hume, qui possède plus de 1500 rhinocéros et a stocké plus de six tonnes de cornes.

Commentant l’octroi du permis en vue de la tenue des deux jours d’enchères en ligne, le bureau d’avocats a fait savoir que M. Hume voyait la démarche comme une étape positive dans le but de respecter « l’utilisation durable de ressources naturelles renouvelables, ce qui permettra et facilitera la protection et la conservation du rhinocéros en tant qu’espèce en danger ».

Le ministère sud-africain de l’Environnement a dit s’être opposé à la demande d’un permis pour M. Hume, mais qu’une cour provinciale lui avait ordonné d’aller de l’avant, dimanche, histoire que le permis soit octroyé dans les 12 heures. Le gouvernement a déjà travaillé, par le passé, sur un possible projet de loi qui encadrerait un commerce domestique et des exportations limitées de cornes de rhinocéros qui inclurait une disposition permettant à un étranger d’exporter un maximum de deux cornes, à « des fins personnelles ».

Un commerce légal des cornes serait difficile à surveiller et pourrait être vulnérable face à la corruption, selon le Endangered Wildlife Trust, un groupe sud-africain.

« L’idée que la vente de cornes de rhinocéros allègera la pression sur les populations sauvages et offrira une avenue pour satisfaire une partie de la demande de façon légale ne s’appuie sur aucune étude publiée », a fait savoir ce dernier.

Le Vietnam et la Chine sont les deux principaux marchés du commerce illégal des cornes de rhinocéros. Certains consommateurs croient que les cornes peuvent guérir des maladies si elles sont ingérées sous forme de poudre, bien qu’il n’existe aucune preuve que ces cornes, faites du même matériau que les ongles humains, ait quelque valeur médicinale que ce soit.

Quelque 529 rhinocéros ont été tués pour leur corne en Afrique du Sud pendant la première moitié de l’année, une baisse de 13 animaux comparativement à l’année précédente, a fait savoir le gouvernement. On estime qu’il existe près de 20 000 rhinocéros dans ce pays, ou environ 80% de la population africaine.

Source: pieuvre

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