Emmanuel Macron est attendu ce 22 décembre au Tchad pour une visite de 48 heures au cours de laquelle il doit rencontrer le millier de militaires français déployés à N’Djamena dans le cadre de l’opération Barkhane. Le président français doit également avoir des entretiens avec son homologue Idriss Déby.
La visite d’Emmanuel Macron au Tchad ce 22 décembre intervient dans un contexte de menaces persistantes des groupes jihadistes dans la région et alors que la force conjointe du G5 Sahel, à laquelle participe le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, est toujours en butte à des problèmes de financements.
Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron tente, non sans mal, de mobiliser la communauté internationale autour de la force conjointe du G5 Sahel. Sa visite au Tchad, considéré par Paris comme l’un des piliers de cette force, est une façon de réaffirmer l’engagement de la France sur la lutte contre le terrorisme dans la région. Cet engagement repose encore très largement sur l’opération Barkhane et ses 4 500 hommes.
Financement de Barkhane
Dès son arrivée au camp Kossei, qui abrite le quartier général de Barkhane, Emmanuel Macron visitera le PCIAT, le Poste de commandement interarmées de théâtre, le centre névralgique de cette opération anti-terroriste lancée en 2014.
Cette opération est appelée à évoluer dans un contexte budgétaire resserré. A ce titre, les interrogations sont nombreuses. Nul doute que le sujet sera au menu ce 23 décembre du déjeuner de travail qu’Emmanuel Macron aura avec son hôte Idriss Déby.
Auparavant, le président doit partager ce 22 décembre avec les hommes de Barkhane, un peu en avance, le traditionnel repas de Noël. Ce repas sera concocté par le chef de l’Elysée, Guillaume Gomez, dont la difficile mission est de régaler quelques 1 200 convives.
►Un an après sa création, le G5 Sahel toujours pas opérationnel