Après dix semaines de formation en mathématiques financières, économie, comptabilité, développement personnel et art oratoire, les rideaux sont tombés sur la première édition du concours d’éloquence du Groupement des jeunes pour l’appui à l’éducation (RJAE). Il mettait en compétition les étudiants de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FSEG).
Lancé en septembre dernier par le RJAE, la finale du concours d’éloquence a eu lieu ce dimanche à la FSEG. C’était sous le parrainage de Dr Abdoul Karim Diamouténé, et plusieurs invités de marque dont le président de l’Association des éditeurs de la presse privée du Mali (Assep), Bassidiki Touré.
Des centaines d’étudiants de la FSEG qui ont pris part à cette compétition, trois ont pu convaincre les jurys pour se hisser sur le podium de cette première édition. Il s’agit de Salim Coulibaly, 1er avec 17,66 points, suivi de Fatoumata Coulibaly avec 16, 16 points. La 3e place a été remportée par Bagayoko Bintou Coulibaly avec 13,66 points.
La compétition s’est déroulée autour du thème : “Peut-on aspirer à un Mali meilleur avec une jeunesse sans culture ?”. Par ce concours, le RJAE vise à corriger les lacunes des étudiants en matière d’expression et les préparer à prendre la parole devant le public.
Avec leur formation en mathématiques financières, économie et comptabilité, les membres du RJAE comptent apporter leur soutien aux élèves des lycées en classe d’examen, en organisant des cours de rattrapage.
Le parrain a salué l’initiative du RJAE et se réjoui du niveau des participants, mais aussi de la qualité des messages livrés par les étudiants. Pour les 10 premiers de cette première, le parrain a pu obtenir une formation en entreprenariat et l’ensemble des participants en marketing et en vente. Le président de l’Assep, quant à lui, a pris l’engagement de donner de contenus médiatiques aux activités du RJAE et la FSEG.
Le regroupement a promis de pérenniser cette initiative qui, selon lui, est un cadre d’interpellation des parents et des autorités sur l’avenir des enfants et du pays.
Youssouf Coulibaly
L’Indicateur du Renouveau