Le terrain de la mission catholique de Ségou a accueilli ce dimanche d’autres acteurs, qui ne sont pas que des footballeurs.

Des policiers de Ségou ont envahi l’aire de la pelouse du terrain de la mission. Ils se sont installés sur l’aire de jeu avec comme mission d’empêcher la rencontre entre l’AS Biton de Ségou et le centre de formation la paix ; rencontre rentrant dans le cadre des éliminatoires de la coupe du Mali, phase ligue de Ségou. Une compétition organisée par la ligue de Barou Soumounou, ligue soutenue par la fédération malienne de football. Finalement, le match a été tout simplement annulé.

Par finir, il est temps de se demander à qui profite le désordre du football ségovien. Plus de 2 ans que la cacophonie règne dans la gestion du football ségovien. Plus de 2 ans qu’il n’y’a pas de compétitions fédérales dignes de ce nom. Des dirigeants s’entredéchirent au détriment de vrais acteurs du football (les enfants de Ségou). Ces enfants de Ségou souffrent de la mésentente grandissante des opportunistes dirigeants des deux ligues de football (celle de Barou et celle de Madou). Ce problème est tellement crucial que même une soi-disant commission de médiation, n’a pu trouver solution. Une commission dirigée par le ministre Abdel Karim Keita, AMPE.

Cette commission mise en place pour trouver solution, est tombée dans la familiarité et soutient la ligue de Barou Soumounou. Normal ou pas, elle est la façade extérieure de ce que le ministère des sports fait pour la ligue de Madou Sow. Housseini Amion Guindo est le soutien incontestable de la ligue de Madou Sow. A travers la direction régionale des sports de Ségou, la direction du stade Amary Daou de Ségou et bien d’autres structures ; le ministère des sports accompagne la ligue de Madou Sow et piétine celle de Barou Soumounou. Pour preuve, les compétitions de Madou Sow sont autorisées et celles de Barou Soumounou sont interdites. Choses qui démontrent que le gouvernement même a fait son choix  entre ces deux ligues.

Voilà la situation que vit le monde du football à Ségou. Il est temps que les vrais acteurs du football ségovien, c’est-à-dire les joueurs prennent à bras le corps cette situation. La ligue de Barou Soumounou et celle de Madou Sow doivent toutes dégager. Le football ségovien fit avant elles et sera après elles.

Guedjouma

Source:  Le Démocrate