L’élevage occupe une place de choix dans le développement économique et social du Mali. Il contribue pour environ 12 % au PIB et représente 25 à 30 % de la production du secteur rural.
Le Mali , pays d’élevage par excellence, accorde une place de choix à la protection de son cheptel qui constitue le troisième produit d’exportation après le coton et l’or. C’est dans le but de sauvegarder ce secteur vital de l’économie malienne que le gouvernement du Mali a initié cette campagne nationale de vaccination qui est en train de porter ses fruits. Après Marka-coungo en 2014, Samanko en 2015, kati-Drall en 2016 et Bougoula-Hameau en 2017. Baguineda a abrité le lancement de la campagne de vaccination du cheptel national au titre de la campagne agricole 2018-2019.
Le secteur de l’élevage pourvoit au pays 15 % de ses recettes d’exportation avec 12 millions de têtes de bétails par an. Il s’agit, pour les autorités, de pérenniser ces acquis à travers la vaste campagne de vaccination du cheptel lancée dans l’arrondissement de Baguinéda, région de Koulikoro.
Pour l’occasion, le président des éleveurs de la région de Koulikoro, Adama Dembélé, a salué les efforts consentis par l’Etat malien en faveur du secteur de l’élevage à travers la mise à disposition de 135 000 doses de semence bovine depuis 2014 pour promouvoir l’intensification de la production de lait et de viande, la subvention de l’aliment bétail de 30 % afin de booster la production de lait, de viande, d’œuf, de poulet de chair et de poison.
Sans oublier la signature d’accords de prêt, de dons et la mise en œuvre de grands projets de développement de l’élevage d’envergure nationale et régionale notamment le Pras-Mali, Padel-Mali, PDIRAAM, PDDEPS, la création du Centre d’insémination artificielle (CNIA) ainsi que le financement d’une unité industrielle de transformation de lait local et deux marchés à bétail à Bamako, etc.
Mahamane Maïga
Lejecom