Bien avant le début de la campagne, il est apparu clair aux de l’opinion nationale que ceux qui prétendent remplacer IBK, disons une partie, ont une stratégie complètement différente d’une partie des partisans du président sortant. En effet, ceux-ci travaillent d’arrache-pied pour une victoire éclatante de leur poulain. D’où le fameux Takokelen ou le coup K.O devenus les refrains de ceux qui croient dur comme fer qu’IBK l’emportera dès le premier tour.
A l’opposé, il y a une partie de l’opposition qui joue aussi pour un coup, mais un coup…chaos. En effet, selon des informations concordantes, certains de l’opposition connus pour avoir juré de gagner coûte que coûte, y compris en cassant le pays, projettent de se proclamer vainqueur dès à la fermeture des bureaux de vote le dimanche soir. Leur procédé parait simple à leurs yeux : diffuser les résultats de quelques bureaux de vote qui leur seraient favorables sur les antennes de certaines radios synchronisées et appeler leurs militants dimanche soir à sortir massivement pour défendre leur victoire. Ils voudraient le chaos qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Ce sont les mêmes qui ont inscrit toute leur démarche et investi toutes leurs ressources pour saboter le processus électoral. Ils avaient annoncé que le scrutin ne se tiendra pas. Ils avaient annoncé que l’insécurité empêchera la tenue du scrutin. Ils avaient annoncé que les fichiers ne pourront jamais être fiables. Ils avaient « décelé » un double fichier sans en apporter la preuve. Ce sont les mêmes qui avaient annoncé qu’ils gagneraient. Et que si jamais IBK devait gagner, ce serait par la fraude. Maintenant ils veulent abattre leur dernière carte. Mettre le chaos dans le pays, pour satisfaire leur ego (surtout qu’il y en a qui jouent manifestement leur dernière cartouche).
Ali Kéita
Info-Matin