Les textes sacrés bibliques parlent du deuil et du veuvage.

Père Alexis Dembélé de l’Université catholique de Bamako, déjà, explique que déjàdans la Genèse, 23,2, Abraham fait le deuil de sa femme Sarah qui vient de décéder. Aussi le prophète Jérémie (Jer. 49,3) invite le peuple pécheur à faire le deuil en vue de sa conversion.
Pendant le deuil, l’église recommande un habillement particulier, une attitude, des gestes, ou des rites qui vont avec le deuil d’où affirme Père Alexis l’expression « porter le deuil ».
« L’Eglise catholique, partout où elle se trouve, partout où vivent des chrétiens, n’oublie pas ce fond vécu et raconté dans les textes bibliques. Il s’agit de douleurs, de repentances, de conversion. Mais aussi d’espérance et de confiance au créateur » rappelle-t-il.
Les textes sacrés attirent également une attention particulière sur l’état de veuvage, de la veuve surtout « Le Seigneur ne méprise pas les gémissements de la veuve » écrit le Sir. 35,17.
L’évangéliste Mathieu met en garde les indélicates gens et ceux qui méprisent les veuves « vous engloutissez les fortunes des veuves ».
Aux prunelles de la « fragilité » des veuves et des orphelins dans la société, l’épitre de St Jacques invite le peuple à leur rendre visite en signe de compassion et de bienveillance (Jac. 1,27). Pour les chrétiens, si le veuvage constitue un état « anormal » du fait de la perte d’un être cher entrainant à la solitude, il n’est pas oublié par le Créateur de tous les êtres : Dieu.