En islam, une personne ne doit pas porter le deuil au-delà de trois jours sauf une femme pour son mari, qui observe une période de 4 mois et dix jours. La quasi-totalité des veuves au Mali se conforment à cette règle dictée par l’islam.
Le prophète Mohamed (PSL) dit que le deuil ne doit pas excéder 3 jours. Ce qui explique selon l’imam Oumar Doumbia, le fait que l’islam considère la mort comme naturelle « la vie du défunt est déjà terminée par conséquent celle des autres doit continuer ».
Durant la période du deuil, la religion musulmane conseille aux fidèles de manifester leur peine en implorant Allâh dans sa bonté infinie. « Nous sommes d’Allah et c’est vers lui que nous retournons tous ». Cette règle édictée par la religion musulmane s’applique aux dires de l’iman Doumbia à chaque musulman.
S’il s’agit d’une femme, dit-il, elle observe une période de 4 mois et dix jours pour s’assurer qu’elle n’est pas enceinte du défunt mari. Durant la période du veuvage, l’homme qui désire épouser la veuve ne peut pas ouvertement se manifester, « sinon elle lui sera interdite en mariage après la période de veuvage ». Quant à la veuve, l’islam lui donne le libre choix de se remarier avec qui elle souhaite après les 4 mois et dix jours. « Le Prophète (PSL) avait parmi ses femmes des veuves », dit l’imam.