Les défis des Objectifs du développement durable (ODD) furent le thème d’un atelier organisé à l’Assemblée nationale, les 25 et 26 juillet 2017. Plusieurs personnalités ont pris part à ces réflexions où l’élue de San a mis en avant les contours de l’ODD5 au Mali.
Sous les yeux des élus et du Président de l’Assemblée Nationale, Issaka Sidibé, les travaux ont été lancés dans une ambiance de convivialité. Durant deux jours, une quarantaine de participants, composés de députés, des journalistes, d’économistes, et d’experts de la démographie, ont échangé sur la question du dividende démographique pour une accélération de la croissance économique au Mali et un plan d’actions à l’appui.
L’atelier a permis d’ouvrir le débat sur les préoccupations des plus hautes autorités du pays relatives aux problèmes majeurs que traverse le monde rural, la jeunesse et les femmes en matière de promotion du genre. C’est justement ce point que Mme Fomba Fatimata Niambali, députée élue à San, a développé.
Situant le rôle des acteurs en matière de promotion du genre, elle a expliqué la loi sur la promotion du genre qui fixe un quota de 30% de femmes à des postes électifs ou de responsabilité. Indiquant que ladite loi n’est pas féministe, la députée précise que les hommes sont aussi concernés par le quota. Laissant naître l’espoir à travers le FAFE dont elle a également défini le rôle, Fatimata Niambali s’est appesantie sur les violences basées sur le genre (VBG).
Des actions menées contre l’excision par les élues aux défis relatifs à la loi en la matière, aucun point n’a été occulté. On retiendra de la coqueluche de San (vêtue de rouge), que la volonté politique aura péché dans la promotion effective de ce qu’on appelle désormais l’ODD5.
Convaincue du vote d’une loi contre les VBG, Mme Fomba n’a pas oublié de mentionner la création du CIPA/MGF dont elle est la présidente. La convergence des actions entre députés et Etats ainsi qu’une diplomatie parlementaire restent des voies qui permettront d’atteindre les objectifs. Le débat est donc loin d’être fini…
Idrissa Keïta
Source: Le Point