Les écoles privées du Mali se désolidarisent du syndicat national des enseignants réunis en synergie, engagé dans un bras de fer contre le gouvernement pour exiger l’application de l’Article 39.
Dans une lettre datant du lundi 2 août 2021, l’AIPEPAM propose au ministre de l’Education nationale son soutien pour la tenue des examens de fin d’année.
« Au regard des énormes sacrifices consentis par les acteurs et partenaires de l’école au cours de cette année pour une normalisation de l’année scolaire, la tenue des examens de fin d’année est une nécessité pour nous acteurs de l’éducation », pouvait-on lire dans la lettre signée par le Secrétaire Général, Alassane KEITA, comme une réponse à l’aide demandée par le département de l’Education Nationale, le 30 juillet.
Bien qu’invitant les autorités de la Transition à ‘’prendre toutes dispositions nécessaires afin de trouver une solution pérenne et définitive aux revendications des syndicats de l’éducation national’’, le bureau national de l’Association, consciente ‘’de tout ce qui précède, ajoute avoir pris “la décision invitant tous les militants, sur toute l’étendue du territoire national, à participer aux activité liées aux examens de fin d’année : épreuves anticipées, surveillance, secrétariat, correction, mise à la disposition des centres d’examens retenus », soutient le document.
Rappelons qu’en réponse à la lettre du Secrétaire général du ministère de l’Education National, Kinane GADEGA, la Synergie quant à elle, demandait au corps enseignant de refuser de devenir le ‘’Palliatif au gouvernement’’. La circulaire du 31 juillet de la synergie indiquait aussi que « le Gouvernement dans son refus d’appliquer la loi et dans son mépris envers les enseignants, pense qu’ils sont les parias de la société et qu’ils sont prêts à vendre leur dignité pour des miettes », renchérit-il.
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews