Le ministère de l’Éducation nationale, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers, a organisé, vendredi dernier au Centre national des ressources et l’éducation non formelle (CNR-ENF), un atelier sur la mise en place d’une plateforme en faveur de l’éducation et de la santé des filles au Mali.
Il s’agit d’un projet conjoint de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et l’ONU-Femmes, dont l’objectif est de mettre en place une plateforme en vue de soutenir et d’appuyer les actions autour de l’éducation et de la santé des filles dans notre pays. Mais aussi d’assurer l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes par l’éducation.
La cérémonie d’ouverture était présidée par la représentante du ministre de l’Éducation nationale, Mme Sylla Fatoumata Cissé, en présence d’un représentant de l’Unesco, Amadou Guittèye.
Celui-ci a expliqué qu’il y a plusieurs associations qui interviennent dans l’éducation des filles. Selon lui : «il faut regrouper toutes les associations afin que chacune puisse apporter son idée sur comment procéder à l’éducation des filles. Ce projet a débuté en 2016 et continue de mettre en œuvre des activités en lien avec l’éducation, la scolarisation des jeunes filles dans plusieurs localités du pays. Il est donc, essentiel de mettre en place cette plateforme qui continuera même après le projet».
Il faut reconnaître que notre pays a accompli de gros efforts en faveur de l’éducation des filles. Pour maintenir cet élan, il faut que les parents accordent la possibilité à leurs filles non seulement d’être scolarisées mais également de faire des études supérieures, a-t-il relevé.
Pour sa part, Mme Sylla Fatoumata Cissé a déclaré que la scolarisation des filles contribue au développement du pays. Car, cela peut éviter, entre autres, les mariages précoces ainsi que les violences faites aux femmes. Pour elle : «la non scolarisation des filles est un handicap pour le pays, il faut que la jeune fille aille à l’école pour être indépendante.
Je demande aux enseignants de mobiliser les parents afin qu’ils scolarisent leurs filles». Et d’ajouter que cette plateforme constitue également une aide aux filles qui n’ont pas pu être scolarisées ou qui n’ont pas pu terminer leurs études.
Assitan Sira Kabayoko
Source : L’ESSOR