Le 6 janvier dernier, le Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, a présenté ses vœux aux Forces vives de la nation. À travers cette allocution, il a réaffirmé son engagement sans faille pour la sécurisation du pays et la restauration de l’unité nationale. Un discours qui s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition de stabiliser le Mali, un pays marqué par des années de turbulence sécuritaire et de fractures sociales. Il est plus que jamais crucial que la Transition progresse dans la mise en œuvre des engagements pris envers le peuple malien.
Bamada.net-Le message délivré par le Président Goïta est clair : la sécurité du Mali est une priorité absolue. En évoquant les récentes victoires des forces armées maliennes sur les Groupes Armés Terroristes (GAT), le Président a tenu à souligner que les temps où les camps maliens étaient pris par ces groupes sont désormais révolus. Cette déclaration s’accompagne d’une promesse d’intensification des efforts pour continuer à renforcer les capacités de défense du pays. En effet, grâce à l’acquisition de nouveaux équipements militaires et à une stratégie plus rigoureuse, les forces armées maliennes sont mieux armées pour affronter les défis qui se dressent devant elles. Un progrès indéniable qui mérite d’être salué, mais qui n’est qu’une étape dans le long chemin qui reste à parcourir pour assurer une sécurité durable.
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Cependant, l’enjeu de la sécurité ne s’arrête pas à la seule lutte contre les groupes armés. Le Président Goïta a également abordé une question cruciale pour la paix sociale au Mali : celle des groupes d’autodéfense. Ces milices, qui prolifèrent à travers le pays, sont une menace supplémentaire à la stabilité nationale. Le dialogue inter-malien, soutenu par le gouvernement de la Transition, a d’ores et déjà décidé du désarmement de ces groupes. Dès le mois prochain, des actions concrètes seront entreprises pour désarmer ces milices et mettre fin à l’insécurité qu’elles génèrent. Cette démarche est essentielle si l’on veut éviter l’escalade de la violence et garantir un retour à la paix.
Le discours du Président a aussi mis en lumière trois piliers fondamentaux sur lesquels la Transition repose : la sécurisation du pays, la préservation de la stabilité nationale et le respect des lois. La fermeté affichée par le Chef de l’État vis-à-vis des menées subversives et des discours de haine est sans équivoque. « La parole est comme une balle : une fois la gâchette pressée, elle suit son cours », a averti le Président, appelant à une responsabilité collective face aux enjeux de la cohésion sociale. Cette métaphore souligne l’importance de chaque action et de chaque parole dans la construction d’un Mali unifié et pacifique.
La volonté du gouvernement de la Transition de privilégier la réconciliation nationale et de maintenir un dialogue ouvert et inclusif est sans doute la meilleure voie pour dépasser les divisions internes qui ont trop longtemps miné la société malienne. Mais pour que cette réconciliation prenne véritablement forme, il est crucial que chaque citoyen et chaque acteur politique s’engage activement dans ce processus.
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Le chemin reste semé d’embûches, mais l’espoir réside dans l’unité nationale et la détermination de l’État à prendre des mesures fermes pour garantir la stabilité. Le Mali a besoin d’un cadre juridique et institutionnel solide pour assurer la paix et la prospérité à ses citoyens. À ce titre, le respect des lois et des principes démocratiques doit être au cœur de toute action politique.
Ainsi, la Transition, sous la direction du Général Goïta, a la lourde tâche de restaurer la confiance entre les Maliens et de renforcer les fondations d’un pays stable et pacifique. L’avenir du Mali dépendra de la capacité de ses dirigeants à maintenir cette ligne de conduite, à promouvoir la réconciliation et à garantir que chaque citoyen puisse vivre dans la sécurité et la dignité.
Le peuple malien, fidèle à son histoire de résistance et de solidarité, doit plus que jamais être un acteur clé dans ce processus. Si l’unité et la réconciliation sont atteintes, le Mali pourra, espérons-le, tourner la page des années d’instabilité pour entrer dans une ère nouvelle de paix et de prospérité.
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Ladji Djiga Sidibé
Source: Bamada.net
