ville et de ses prolongements territoriaux, preuve que le soldat n’est pas uniquement un intrépide guerrier, mais qu’il est surtout un patriote malien qui a sacrifié des années de sa vie pour son Mali, affrontant sans arrêt des périls.
On comprend pourquoi un pion de la conspiration internationale hier tapi dans une institution transitoire, impossible héro de la lutte anti-impérialiste, avait insinué que le loyal général faisait l’objet d’une ingratitude inqualifiable de la part des autorités de la Transition et qu’il était même abandonné. Mais le rôle majeur désormais confié au valeureux général suffit comme démenti de toute la campagne perfide contre le Mali, ses fils, son armée, ses institutions.
Mais la vigilance doit demeurer de rigueur. La quatrième République, que consacre la constitution du 22 juillet 2023, est assiégée. Plus les autorités de la Transition, soutenues à bras le corps par le peuple résilient du 05 juin 2020, du 24 mai 2021, du 14 janvier 2022, du 14 novembre 2023…remportent des victoires sur les fronts politique et sécuritaire, chaque fois que les promesses d’un meilleur avenir sont manifestes, les voyous d’hier, fossoyeurs non repentis, donnent de la voix en tentant de se glisser dans la peau de nouveaux anges, serviteurs vertueux du Mali de l’avenir. Prenons garde que la quatrième République n’en vienne à être l’Amphitryon qui va généreusement servir cuisseaux de veau et cuissots de phacochère à des profiteurs sans foi accourant chaque jour avec leurs assiettes et bols. C’est le guêpier que préparent l’ADÉMA-PASJ et le RPM, entre autres, dont les responsables ne peuvent gagner la moindre élection au Mali, pour de bonnes raisons. Des partis vomis par le peuple, des prédateurs qui ne seront autre chose qu’une cinquième colonne pour la France afin de déliter à nouveau le Mali. Et l’Alliance des États du Sahel. Vendredi dernier, à Paris, Nicolas Normand, qui n’est plus à présenter, disait dans une réunion qu’ils feront tout pour créer du désordre au Mali, au Burkina Faso et au Niger. On voit bien leurs pions bouger au Mali.
Amadou N’Fa Diallo
Le National