Disons-nous tout simplement que l’Anaser a du boulot, puis qu’elle s’est doté pour mission de sensibiliser et former les chauffeurs et conducteurs routiers en vue de réduire les accidents de circulation.

Après l’acquisition de leurs permis de conduire, certains ignorent le code de la route.

L’exemple seulement se passe à Samé, toutes les routes aboutissant au goudron principal sont bouchées par des camions remorques. À coup sûr, tout véhicule dans l’autre sens en voulant traverser est contraint de rester pendant des longues heures, surtout l’embouteillage est le quotidien de cette route tant sollicitée par les camions de toute sorte.

Les chauffeurs n’ont absolument de respect pour personne encore moins des panneaux de signalisation. Voilà, ce à quoi se préoccupent les populations de ce quartier, qui au finish laissent entendre que leur appel aux autorités de la république en vue d’insuffler une stratégie plus développée qui pourrait contribuer à la réduction des accidents et des dommages collatéraux qu’elles subissent face au défi qui s’impose aux habitants tombe dans les oreilles de sourdes. C’est pourquoi on assiste au quotidien entre le quartier (Samé) et la ville les camions renversés dans le ravin du collecteur même parfois y terminer leur course.

Alors ce n’est pas que les autorités n’ont pas été interpellées pour trouver une solution devant un problème qui est réel. Cependant la route continue d’enregistrer des milliers de victimes et mêmes de mort devant le silence notoire, personne ne pipe mot, seulement on sait promettre sans jamais parvenir à réaliser une alternative et tout s’arrête aux déclarations de bonne volonté.

Par Abdoulaye A Diarra

Source: Le Forum