Il y a ceux qui vivent de la crise, et il y a ceux qui veulent en sortir. C’est là la triste réalité de la crise malienne. Certains se nourrissent de la crise et en tirent le meilleur bénéfice. D’autres, par contre en souffrent et veulent rapidement en finir. Entre les deux intérêts, le fossé est très grand. Et, pourtant, c’est ce fossé qu’il va devoir combler, pour que le Mali retrouve sa sérénité.
Ces derniers temps, il est beaucoup question d’union nationale ; de dialogue national inclusif. C’est déjà ça le meilleur chemin à prendre. Encore faudra-t-il que chaque Malien, chaque citoyen s’y mette pour qu’ensemble, nous empruntons ce chemin qui conduira le pays vers la paix, la stabilité, la cohésion sociale ! Vivre en nation et comme une nation, c’est accepter d’avoir une histoire commune ; c’est aussi accepter d’avoir le même destin. La nation malienne a survécu durant des millénaires. Et, elle survivra longtemps encore. Parfois, il faut des rudes épreuves pour qu’une nation redécouvre ses racines, ses valeurs. Le Mali en vit une, en ce moment. Cette étape doit être une épreuve qui fortifiera les liens ; ressoudera nos rapports et relations et qui rendra à chaque Malien sa fierté d’appartenir à une nation : la nation malienne. Retrouvons-nous ! Ressaisissons-nous ! Pour un Mali Un et indivisible. Divisés, nous sommes à la portée de nos ennemis ; unis, nous sommes forts et invincibles. Oui, une union nationale autour des intérêts du Mali, est bel et bien possible. Il suffit de le vouloir.
Tiémoko Traoré
Source: Le Pouce