Alors que le Mali traverse une période de turbulences sans précédent, la question qui brûle toutes les lèvres est celle de la résilience de sa population face à l’adversité. Les souffrances endurées par les citoyens sont insoutenables, et l’avenir semble incertain, plongeant le pays dans un état d’angoisse généralisée.
Le tableau est sombre : les pénuries d’électricité persistent, l’argent ne circule plus librement, les travailleurs affiliés aux organisations internationales voient leurs efforts anéantis, et le chômage s’installe tel un malaise social croissant.
Malgré les promesses de soutien de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), de nombreux anciens employés de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) se retrouvent sans emploi, exacerbant une situation déjà précaire. Les entrepreneurs, quant à eux, sont pris dans un étau de frustration, incapables d’accéder aux fonds qui leur sont dus par le Trésor, tandis que l’horizon des perspectives reste désespérément flou.
Face à cette réalité désolante, une question fondamentale émerge : quand cela prendra-t-il fin ? C’est une interrogation légitime qui résonne dans chaque foyer, sur chaque place publique. Les Maliens aspirent à un avenir plus prometteur, débarrassé des chaînes de l’incertitude et de l’instabilité. Ils méritent mieux que cette impasse perpétuelle, mieux que cette longue nuit d’angoisse et de désespoir.
Il est temps de reconnaître l’urgence de la situation et d’agir avec détermination. Des mesures concrètes doivent être prises pour mettre fin à cette spirale descendante et redonner espoir à une population en détresse. L’heure n’est plus aux discours creux ou aux promesses vaines, mais à l’action concertée et résolue.
A.D
