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Edito : Ces manœuvres nuisibles qui entacheraient la présidentielle de 2018

La démonstration de force de l’Union pour la République et la Démocratie(URD), samedi 12 mai 2018 au stade du 26 mars, pour l’investiture de son candidat Soumaila Cissé démontre à suffisance que les Maliens en grande majorité aspirent à l’alternance (au changement) le 29 juillet prochain. Mais avec la mise en place des grandes manœuvres pour empêcher cette alternance, j’ai peur pour ce qui nous attend.

J’ai peur pour le Mali. Car, tout porte à croire que l’élection présidentielle ne va pas bien se dérouler ni dans la sérénité encore moins dans la transparence. Tous les ingrédients de futures élections truquées, des Hold-up en perspectives dans les zones en proie à l’insécurité, se manifestent pour favoriser la réélection de l’actuel président de République IBK. Un homme qui, à cause de sa mauvaise gestion du pays et de sa trahison envers les Maliens, est en ce moment incontestablement impopulaire. Malgré cette impopularité notoire du Mandé Mansa, le régime sensé organiser des élections transparentes, veut avoir les coudées franches afin de mieux implémenter ses stratégies futures de vols, du sabotage des cartes d’électeurs (sinon comment comprendre le changement rapide de la carte Nina par la carte d’électeur à quelques mois du scrutin présidentiel). Nous avons observé les mêmes stratégies au Niger : où beaucoup de Citoyens n’avaient pas eu leurs cartes, surtout dans les zones où il y avait plus d’électeurs de l’opposition. Puisque la Coalition pour l’Alternance et le Changement a été entériné, le régime de IBK va donc opter contre cette Coalition, c’est-à-dire orchestrer : le Un Coup KO, qui avait bien marché en Guinée, et au Niger.

Avec tout ce qui se trame dans l’ombre, nous avons la preuve que le régime IBK ne reculera devant plus rien pour passer et réussir son Un Coup KO lors des élections présidentielles en faisant subir la Force contre le Droit. Car nos dirigeants actuels n’ont pas la prénotion de l’alternance démocratique.

Alors il faudrait que les hommes politiques, les leaders d’opinion et de la société civile porteurs de l’alternance ne se limitent plus aux déclarations improductives, mais de se réunir encore pour s’opposer à cette dictature en marche du Gouvernement d’IBK.

Car, nous avons l’impression que la grande mobilisation du peuple malien contre la révision Constitutionnelle à travers la plateforme Anté A Banna,  ne leur a pas visiblement servi de leçon.

La survie du Mali dépend, en tout cas, de la bonne tenue du scrutin présidentiel. De ce fait, le régime doit cesser toutes les manœuvres nuisibles qui entacheraient ces futures élections de 2018.

A mon sens, il est impératif que la Coalition pour l’Alternance et le changement qui regroupe en son sein plus d’une cinquantaine de partis politiques et plus d’une centaine d’associations durcit le ton et les actions vis-à-vis du régime, car tout nous incline à penser que le Président n’entend nullement céder le pouvoir de gaité de cœur.

Aliou Touré

 

Source:  Le Démocrate

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