Si tel était le cas,Didier Deschamps sera en face d’un vrai problème, peut être l’un des plus épineux de sa carrière de sélectionneur. Si on sait qu’à Marseille, il avait géré notamment à force de dialogue et de persuasion, déjà des cas difficiles, comme avec Valbuena toujours, Gignac ouBen Arfa, ceux là se sont toujours relevés et pour certains de manière assez spectaculaire. Mais par la force des choses, c’est le présent qui compte et depuis hier, et un match plus probant que le contraire contre la Russie, Didier Deschamps a enregistré plusieurs soulagements et plusieurs contrariétés, pour lui, le perfectionniste qui rêve de revenir dans ce stade lever un trophée majeur, après celui qu’il embrassa le 12 juillet 1998.

Besoin d’un champion de ce type

Par exemple, outre le dossier Benzema -Valbuena, sur le terrain proprement dit, le sélectionneur a pu constater que ses joueurs étaient de plus en plus adroits et efficaces offensivement. Kanté auteur d’un travail remarquable au milieu a marqué le jour de son anniversaire et sa facilité à tout bien faire est un atout majeur pour un groupe qui a besoin d’un champion de ce type. Un joueur qui sait récupérer des ballons et sait se projeter vers l’avant.

Les satisfactions sont nombreuses donc, comme les confirmations de Payet ou Griezmann devant, ou encore de Gignac, moqué il n’y a pas si longtemps pour un exil au Mexique où il est devenu le Zorro du coin. Griezmann est impliqué sur 5 buts des Bleus sur ses 5 dernières titularisations, et si les coups de pied arrêtés sont une arme absolue et très bienvenues dans des matchs de compétition, il faudra utiliser cette réussite offensive tout en resserrant les rangs derrière, car si les Bleus sont adroits devant, derrière, les interrogations demeurent depuis trop longtemps sans qu’une réponse définitive ne soit trouvée.

Apparition lumineuse de Coman

L’axe peut devenir vite fragile et ni Koscielny ni Sakho n’arrivent à reproduire en sélection leur sérieux et leur manière d’être décisif en Premier League. Quant aux couloirs, l’énigme se creuse et personne ne donne satisfaction. C’est bien dommage et assez inquiétant quand on connaît le rôle majeur que doit avoir un latéral. Mathieu blessé, Digne a été plus que moyen et Sagna reste imprévisible. Si on ne s’inquiète pas de la saute de forme d’un athlète comme Pogba qui donne énormément de sa personne avec la Juve, on reste bluffé par l’apparition lumineuse de Coman, audacieux et déterminant.

Si il ne fait quasiment plus de doute que l’Euro est fini pour Ben Arfa ou Lacazette, Martial sera dépendant du retour ou non de Benzema, comme Gignac en toute logique qui l’aurait mauvaise s’il devait rester à quai tellement il sait être décisif dès qu’il est appelé…

Le temps passe et passe vite

Pendant ce temps là, Fekir,blessé le 4 septembre dernier avec les Bleus contre le Portugal, va retrouver les terrains ce week-end, en CFA. Fekir, ce génie arrive t’il trop tard dans une certaine euphorie de plus en plus palpable autour de l’équipe de Didier Deschamps, bien partie malgré les questions posées plus haut,pour atteindre ses objectifs. Le temps passe et passe vite… Plus que jamais, le pire ennemi du staff des Bleus est la blessure, avant que certains ne soient blessés le 12 mai, par une invitation à… rester chez eux !

Source: Yahoo